L’ONU veut envoyer des enquêteurs à Izioum

21/09/2022


Après la découverte à Izoumde dizaines de tombes, dont une avec des corps empilés, les Nations-Unies ont plaidé pour l’envoi d’une équipe d’enquêteurs indépendants pour déterminer ce qui s’est passé dans cette ville ukrainienne pendant l’occupation russe.



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Des dizaines de tombes avec des croix blanches, et au moins une fosse dans laquelle plusieurs corps ont été empilés. Voilà ce que l’on sait pour l’heure des découvertes qui ont été faites dans la ville d’Izioum en Ukraine lorsque les forces du pays ont repris le territoire après l’occupation russe. « Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU (HCDH) souhaite envoyer « sous peu » une équipe à Izioum en Ukraine, récemment libérée des occupants russes, pour vérifier les allégations des autorités ukrainiennes évoquant une fosse commune. Des observateurs « envisagent de se rendre sur place pour déterminer plus précisément ce qui s'est passé », dans la ville d'Izioum (région de Kharkiv), a dit Liz Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l'homme lors d'un point de presse à Genève. Il s'agit de vérifier les informations selon lesquelles plus de 400 cadavres auraient été découverts après le retrait de l'armée russe à la suite d'une contre-offensive ukrainienne » explique l’ONU par communiqué.

La mission ukrainienne du Haut-Commissariat aux droits de l’homme est déjà mobilisée sur ce sujet, mais une enquête dédiée pourrait se justifier depuis les allégations de tombes collectives. « Parmi les principales informations que la mission cherchera à recueillir figure le fait de savoir si les victimes étaient des militaires ou des civils. Il s'agit également de déterminer si elles ont été tuées, si elles sont mortes pendant les hostilités ou si elles sont décédées de causes naturelles résultant également d'un manque de soins médicaux, a précisé Mme Throssell. Le HCDH a indiqué que le plan de la mission ne se limiterait pas à la visite d'Izioum, mais qu'elle se rendrait également dans d'autres régions de l'est du pays qui ont été reprises par l'armée ukrainienne au cours des deux dernières semaines afin de vérifier la situation des droits de l'homme sur place » continue le texte.