L’ONU s’enthousiasme du retour des États-Unis dans l’Accord de Paris

23/02/2021


Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres a commenté avec enthousiasme le retour des États-Unis dans l’Accord de Paris. Le processus engagé à la signature d’un décret fin janvier est arrivé à son terme et le pays est officiellement de retour.



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Le 20 janvier 2021 Joe Biden a signé un décret optant pour le retour des États-Unis dans l’Accord de Paris. Le processus de trente jours était alors engagé et vient d’arriver à son terme. Officialisant ce revirement du pays, les Nations Unies n’ont pas caché leur enthousiasme. « C’est un jour d’espoir » a lancé le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres. « L'Accord de Paris est une réalisation historique. Mais les engagements pris jusqu'à présent ne suffisent pas. Et même ces engagements ne sont pas respectés », a ajouté le Secrétaire général, notant que les six années depuis la signature de l'accord en 2015 ont été les six années les plus chaudes jamais enregistrées. « Si nous ne changeons pas de cap, nous pourrions faire face à une augmentation catastrophique de la température de plus de 3 degrés Celsius ce siècle » rapporte le service communication de l’ONU.

 

Ce sera sans doute l’élément fort de la COP26 qui va avoir lieu cette année à Glasgow en Ecosse. « Le premier objectif des Nations Unies cette année est de créer une coalition véritablement mondiale pour des émissions nettes nulles d'ici 2050. Au cours de l'année écoulée, des pays représentant 70% de l'économie mondiale et 65% des émissions mondiales de dioxyde de carbone se sont engagés à atteindre un zéro net.(…) Le deuxième objectif est de réaliser « des progrès exponentiels en matière de réduction des émissions » de gaz à effet de serre. (…) Le troisième objectif est de saisir l'opportunité de la sortie de la pandémie de Covid-19 pour reconstruire « plus fort et mieux » » a listé l’organisation internationale. Pour l’ONU le retour des États-Unis est crucial alors que les appels au financement des alternatives au charbon et lutte contre les émissions de CO2 sont principalement adressées aux pays du G7 comme un acte de solidarité.