L’OCDE demande aux villes de mieux gérer l’eau

24/04/2015


Un rapport de l’Organisation de coopération et développement économique (OCDE) note que la gestion de l’eau nécessite un intérêt croissant des villes. L’entretien et la rénovation des infrastructures est au cœur de ce défi que les municipalités doivent relever.



Les risques liés à l’eau vont se multiplier, il faut donc mettre en place de nouvelles solutions de financement et de gouvernance. C’est le message que l’Organisation de coopération et développement économique (OCDE) fait passer à travers son rapport « Eau et villes : Assurer des avenirs durables ».

 

« Une croissance démographique rapide, des infrastructures vieillissantes et de nouveaux risques météorologiques pèsent sur l'aptitude des villes des pays de l'OCDE à approvisionner leurs habitants en eau salubre et à se protéger des inondations et des sécheresses, d'après un nouveau rapport de l'OCDE. Les villes vont devoir réaliser des investissements de grande ampleur et mettre en place un système de tarification et de taxation plus efficace pour financer la modernisation de leurs réseaux d'eau » commence le texte de présentation du rapport.


« Nouvelle ère d’incertitudes »

L’organisation représentative des pays industrialisés remarque que « l'actuel mouvement d'urbanisation rapide, qui amènera 86 % de la population de la zone OCDE à vivre en ville d'ici 2050, va conduire les usagers urbains, les agriculteurs et les producteurs d'énergie à s'approvisionner de plus en plus auprès des mêmes bassins hydrographiques. »

 

Pour parer à ces défis et à ceux liés au climat, de sérieux investissements vont être nécessaires et impliquer des modes de gouvernance particuliers. Angel Gurria, le Secrétaire général de l’OCDE, estime que « Les villes de la zone OCDE sont en train d'aborder une nouvelle ère d'incertitude en termes de services liés à l'eau et de sécurité de l'eau. »

 

A titre d’exemple le rapport invite les municipalités à réfléchir dès maintenant à une remise en question de la tarification pour encourager les consommateurs à moins gaspiller. Notamment en cherchant « de nouvelles sources de financement auprès des usagers qui suscitent les coûts les plus élevés. »

 

Trouver ici en intégralité le rapport de l’OCDE