Greenly : évaluer ses émissions de CO2 pour repenser nos habitudes

09/09/2021


Une jeunes start-up a mis au point un moyen simple et rapide de dresser un bilan carbone pour les petites et moyennes entreprises. En observant les postes de d’émissions les plus importants il devient facile d’agir efficacement.



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En comprenant ce qui dans nos activités a un impact néfaste sur l’environnement, il devient possible d’agir. Et dans ce domaine si les grandes entreprises ont les ressources nécessaires pour le faire, c’est moins évident pour les moyennes et petites structures. Une startup a ainsi développé une application qui permet de faire le point efficacement. « L’entreprise propose à chacun de télécharger son application pour smartphone sur laquelle se « branche » son compte bancaire afin d’évaluer automatiquement l’impact de notre consommation sur l’environnement », relève Le Nouvel Obs

Les fondateurs de Greenly affirment que l’utilisation régulière de leur service permet de réduire de 10 à 20M les émissions de gaz à effet de serre. Avec un service accessible pour les petites structures et bien en dessous des cabinets de consultants spécialisés, la startup vise les PME dans un premier temps. « Une centaine de PME ont déjà adopté Greenly (dont Payfit, Swile, Konbini, Foodchéri, Outsight…), et la start-up va appuyer sur l’accélérateur grâce à une nouvelle levée de fonds, de 2,5 millions d’euros. La comptabilité carbone est un marché estimé entre 10 et 26 milliards d’euros d’ici cinq ans, et l’équipe espère s’imposer sur ce terrain, en profitant des nouvelles réglementations qui imposent aux entreprises de fournir des bilans carbones avec les bilans financiers » assure le magazine.

Seules les grandes entreprises sont obligées d’agir dans le domaine. Mais pour les petites structures, l’exigence est de plus en plus présente dans la relation client, pour des professionnels ou des particuliers. D’autant qu’agir sur ses émissions est parfois très accessible. « Par exemple, auprès de ses nombreux clients venus du numérique, où la majorité des émissions provient des ressources informatiques, et qu’il peut suffire de préférer un fournisseur de services localisés dans un pays doté d’un mix énergétique bas carbone (au hasard : la France) pour considérablement améliorer ses résultats », lit-on plus loin. Mais encore faut-il faire l’effort de questionner les critères qui entrent dans la décision.