« Green Bonds », retour sur un levier de la transition très en vogue

Sébastien Arnaud
11/12/2017


Les « green bonds » ou obligations vertes sont présentées partout comme l’avenir de la transition écologique. Retour sur l’essentiel avec les termes financiers les plus importants et leurs particularités.



ILD
Plus un mot ou un concept s’installe dans le paysage médiatique, moins les commentateurs de l’actualité estiment qu’il est nécessaire de le définir. C’est en faisant ce constat que le site La Tribune.fr s’est attelé à l’exercice très utile de constitution d’un petit lexique de la finance verte.
 
Le grand défi du financement de la transition écologique et énergétique impose en effet de plus en plus les obligations vertes dans le paysage. Cette innovation financière apparait comme un levier clé pour faire évoluer les habitudes des investisseurs mais surtout mobiliser des fonds pour les projets les lus vertueux. En vogue, on estime, selon les critères choisis, qu’il y a aujour’hui entre 275 milliards et 900 milliards de dollars d’obligations vertes émises depuis que le premier a été mis en circulation en 2007.
 
Dans un style voulu académique, La Tribune.fr, revient donc sur l’essentiel en proposant cette définiton : « littéralement obligations vertes, parfois appelées obligations environnementales. Il s'agit d'un emprunt obligataire (non bancaire) émis sur les marchés financiers, par une entreprise ou une entité publique (collectivité, agence internationale, etc.) pour financer des projets contribuant à la transition écologique. La différence par rapport aux obligations classiques tient dans les engagements pris par l'émetteur d'une part, sur l'usage précis des fonds récoltés qui doit porter sur des projets ayant un impact favorable sur l'environnement, et, d'autre part, sur la publication, chaque année, d'un rapportrendant compte aux investisseurs de la vie de ces projets. »
 
Ensuite, pour plus de précision, le site d’infos économiques ajoute, « Il n'existe pas de définition réglementaire ni de standards précis, mais de grands principes volontaires, les « Green Bond Principles », rédigés en 2013 par quatre grandes banques internationales, Bank of America Merrill Lynch, Citigroup, JP Morgan Chase et le français Crédit Agricole CIB. Ils recommandent notamment des avis d'experts extérieurs, tels qu'une attestation de seconde opinion (par des agences spécialisées comme Vigeo Eiris et oekom research) et une certification ».
 
Lire ici en intégralité le lexique et les définitions du site La Tribune.fr