Faim dans le monde : vives inquiétudes pour vingt pays

26/03/2021


L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO) s’inquiète pour vingt pays dans lesquels les problèmes de faims risquent d’augmenter. A des degrés divers, ces pays sont dans une situation préoccupante.



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La faim progresse dans le monde et les prochains mois s’annoncent critiques. « La faim aiguë devrait monter en flèche dans plus de 20 pays au cours des prochains mois en l'absence d'une assistance accrue immédiate, préviennent l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) dans un nouveau rapport publié mardi » explique le communiqué de la FAO.


Au Soudan du Sud, au Yémen et au nord du Nigéria, la situation est particulièrement inquiétante. Les Nations Unies parlent de famine qui touche des populations et des risques importants pour certains de mourir de faim dans certaines zones du Soudan du Sud et du Yémen, explique le rapport intitulé Les points chauds de la faim.

« Au Burkina Faso, la sécurité alimentaire s'est légèrement améliorée depuis octobre dernier, mais la situation reste très préoccupante, note le rapport. La majorité des pays touchés se trouvent en Afrique. C'est le cas de la République démocratique du Congo, de l'Ethiopie et du Soudan. Mais la faim aiguë devrait aussi augmenter fortement dans d'autres régions du monde, comme en Afghanistan, en Haïti, et en Syrieé » appuie la FAO.

Au total, 34 millions de personnes sont en situation de risque avec « des niveaux d’urgence de faim aiguë, ce qui signifie qu’elles sont au bord de famine ». « L'ampleur des souffrances est alarmante. Il nous incombe à tous d'agir maintenant et d'agir rapidement pour sauver des vies, sauvegarder les moyens de subsistance et éviter le pire. Dans de nombreuses régions, la saison des semis vient de commencer ou est sur le point de commencer. Nous devons mener une course contre la montre et ne pas laisser passer cette opportunité de protéger, stabiliser et même éventuellement augmenter la production alimentaire locale », », explique le Directeur général de la FAO, Qu Dongyu, cité par le communiqué.