Éolien : l’enjeu de l’acceptation des riverains

26/11/2021


Les contestations locales et populaires face à des éoliennes sont une réalité à prendre en compte dans le développement de cette énergie renouvelable. Une réalité comprise par le secteur lui-même qui s’organise pour accompagner des projets.



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Qui peut jeter la pierre à celui qui ne veut pas, au fond de son jardin, une éolienne géante qui tourne en permanence ? Sans parler des bruits et des inquiétudes légitimes sur les oiseaux et la biodiversité, l’éolien a vilaine presse. « L'acceptabilité de l'éolien, terrestre ou maritime, est une question cruciale pour atteindre les objectifs de développement de la filière prévus dans l'actuelle Programmation pluriannuelle de l'Énergie. Cette PPE nécessite d'atteindre 2 gigawatts d'installations d'éoliennes terrestres par an, un rythme jamais encore atteint. Outre les leviers juridiques et réglementaires, la concertation peut aider à développer les parcs éoliens. Une approche par le paysage pourrait aussi faciliter les projets » avance Actu-Environnement.

Le site spécialisé publie une interview de la présidente du collectif « Paysage de l’après-pétrole ». Cette dernière explique la raison d’être de cette organisation qui veut prendre au sérieux l’impact sur le paysage des infrastructures des énergies renouvelables. « Les énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole) ont induit à leur apogée des changements dans le paysage. Avec la nécessité de faire évoluer le modèle énergétique vers des énergies moins polluantes, les paysages changent à nouveau et ce peut être un moyen de parler de transition énergétique avec les citoyens. Un ouvrage a été publié en juin 2021 « Paysage de l'après-pétrole », dont les auteures sont Armelle Lagadec et Mathilde Kempf, respectivement architecte et urbaniste. Elles retracent sept expériences européennes dans le cadre desquelles des territoires engagés dans une démarche paysagère ont facilité le développement de la transition énergétique » introduit Actu Environnement.

Parmi les enjeux clés, Odile Marcel explique que les installations qui ont été mal reçues l’ont été en grande partie parce qu’ils n’ont pas été décidés localement, après explications et concertations. Mais aussi que pour le bon déploiement des renouvelables, il est urgent de réaliser les spécificités et potentiels particuliers de ces énergies renouvelables.

Lire en intégralité l’article et visionner l’interview sur le site Actu Environnement