En congrès l’OMM, s’interroge sur les moyens de lutte contre le réchauffement climatique

Sébastien Arnaud
10/06/2015


Jusqu’au 12 juin, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) est en congrès à Genève. Durant ce sommet les participants s’interrogent sur les moyens à mettre en œuvre pour répondre aux « besoins d’une population mondiale en constante augmentation et de la nécessité de faire face à la variabilité et à l’évolution du climat. »



Tous les quatre ans, le Congrès météorologique mondial se tient à Genève pour fixer les priorités, revoir le budget et élire les dirigeants de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Cette année l’événement s’est ouvert le 25 mai et se terminera le 12 juin.

Pour cette édition, encore plus particulièrement, l’OMM a ainsi résumé les défis des prochaines années  : « étudier les moyens de renforcer les services météorologiques et climatologiques, compte tenu des besoins d’une population mondiale en constante augmentation et de la nécessité de faire face à la variabilité et à l’évolution du climat, aux phénomènes météorologiques extrêmes, et aux préjudices qui en résultent dans tous les secteurs de la société et de l’économie. »

Promouvoir la coopération internationale

« Il est indispensable de promouvoir la coopération internationale et les investissements en faveur des observations et des services météorologiques et climatologiques pour renforcer notre capacité d’adaptation au temps et au climat, favoriser le développement durable et aider la société à faire face aux changements climatiques » commente Michel Jarraud, Secrétaire général de l’OMM qui va être lui aussi remplacé après trois mandats à la tête de l’organisation.

Listant les catastrophes naturelles qui ont touché les quatre coins de la planète ces derniers mois, le secrétaire général affirme que « la liste des phénomènes météorologiques extrêmes est longue, et les études scientifiques montrent avec de plus en plus de certitude qu’au moins une partie d’entre eux est favorisée par les changements climatiques d’origine humaine. »

Par ailleurs, explique le communiqué de cette organisation des Nations Unies, « Les participants réfléchiront à la contribution que l’OMM et les Services météorologiques et hydrologiques nationaux pourront apporter aux nouveaux programmes d’action mondiaux pour l’après-2015 qui concernent le développement durable, les questions relatives au climat et le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe. »