En Asie, la corruption gagne du terrain

10/02/2023


L’indice 2022 de Transparency International sur la corruption souligne une tendance au pire en Asie.



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En Asie, la corruption fait partie du quotidien. « Le nouvel Indice de perception de la corruption (IPC) 2022, publié le 31 janvier par l'ONG Transparency International (TI), indique que la « grande corruption reste courante » dans de nombreux pays de la région Asie-Pacifique et que « la situation générale ne s'est guère améliorée ». En tête des pays considérés comme les plus corrompus, l'organisation cite en particulier l'Afghanistan, le Cambodge, la Birmanie et la Corée du Nord. À l'inverse, les mieux notés selon le rapport sont Singapour, Hong-Kong et le Japon » rapporte l’ONG.

Le nouvel indice de perception de la corruption a été publié fin janvier. Transparency International note avec justesse le lien évident entre privations de libertés individuelles et corruption, l’arbitraire marchand main dans la main avec les dessous de table. « Les régimes consolident leur pouvoir en réduisant l'espace civique avec plus de lois draconiennes qui limitent la liberté d'expression ou de critique - et ne risquent aucune poursuite en emprisonnant ceux qui s'opposent à eux », explique le rapport.

« L'ONG internationale, basée à Berlin, a déclaré que « la grande corruption reste courante, et la situation générale ne s'est guère améliorée ». Bien que le rapport note le combat authentique de plusieurs pays asiatiques contre la corruption, la région a reçu la note moyenne de 45 points sur 100 pour la quatrième année consécutive. L'IPC classe 180 pays et territoires à travers le monde selon les niveaux de perception de la corruption du secteur public, la note de 0 signifiant une corruption maximale. En tête des pays asiatiques les plus « propres » en termes de corruption, on compte Singapour, Hong-Kong et le Japon qui ont été notés respectivement 83, 76 et 73 sur 100. Les notes les plus basses sont enregistrées en Afghanistan (24), au Cambodge (24), en Birmanie (23) et en Corée du Nord (17) », explique le communiqué.

Les observations de l’association ne sont pas une surprise. Les plus grands scandales internationaux de corruption de ces dernières années ont montré la place centrale d’institutions ou de personnalités d’Asie.