De nouvelles espèces de guêpes parasitoïdes découvertes au Vietnam

29/09/2023


Des chercheurs au Vietnam annoncent avoir découvert seize nouvelles espèces de guêpes parasitoïdes. Une découverte qui change l’état des connaissances scientifiques dans le domaine.



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C’est une découverte essentielle pour les insectes en général et les guêpes en particulier qui a été publiée dans l’European  Journal of Taxonomy. Une équipe de chercheurs au Vietnam ont ainsi annoncé avoir identifié seize nouvelles espèces de guêpes parasitoïdes. « Ce sont des chercheurs de l'université de Kyushu et du Musée national de la nature du Vietnam qui ont mené des recherches dans les hauts-plateaux du pays asiatique. Dans ces immenses forêts, ils ont découvert 16 nouvelles espèces de Loboscelidia. Découvert il y a 150 ans, ce genre d'insectes est dominant dans la famille des hyménoptères. Mais leur fonctionnement reste encore assez peu documenté. Cette nouvelle découverte fait exploser le nombre d'espèces scientifiques reconnues de plus de 30 % (67) », rapporte un article du magazine Geo.

Les chercheurs ont observé les comportements de la femme d’une nouvelle espèce et noté qu’elle détruisait un œuf d’insecte pour le remplacer par le sien. Un comportement qui explique la raison pour laquelle ces guêpes sont appelées parasitoïdes. Mais aussi qui souligne leur important impact sur la biodiversité et les espèces d’insectes. « Pour se figurer la taille d'un insecte de la famille Loboscelidia, il faut prendre une pépite de chocolat incorporée dans un gâteau. Mesurant 2 à 5 millimètres, la guêpe s'avère inoffensive pour l'homme, contrairement à sa cousine européenne, Vespula germanica, aux piqûres douloureuses. Mais leurs petites dimensions ne traduisent pas leur importance dans la régulation de l'écosystème. "Elles agissent comme les parasites des autres insectes, a expliqué sur le site de l'université de Kyushu le professeur Toshiharu Mita, principal auteur de l'étude. Elles pondent leurs œufs dans le corps ou les œufs de leur hôte et finissent pas les tuer". Mouches et moustiques, sont autant d'animaux qu'elles tuent. En paralysant son hôte, elles assurent leur développement. Au total, elles peuvent pondre 400 à 600 œufs », ajoute le magazine spécialisé. 

Lire ici en intégralité l’article de Geo qui relaye la découverte des chercheurs