Coût total : les voitures électriques et hybrides deviennent compétitives

10/10/2018


Une étude de l’UFC-Que Choisir compare le coût total des voitures électriques et hybrides avec celui des voitures à essence ou diesel. Toujours plus chères à l’achat, les économies au quotidien peuvent rapidement rendre les véhicules propres compétitifs.



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Chères à l’achat mais plus économiques. Une étude de l’UFC que Choisir consultée par Le Parisien-Aujourd’hui en France montre que les véhicules électriques et hybrides coûtent finalement à peu près autant que les essence ou diesel. En prenant en compte l’ensemble des dépenses pour évaluer le coût total de propriété, l’association démonte l’idée reçue des voitures propres réservées aux riches. « Les experts de l’UFC-Que choisir y sont allés de leur calculette. Qu’ont-ils trouvé ? Que ce fameux coût total, pour un véhicule électrique, est désormais inférieur de 3 % à celui d’un diesel. Mieux, il est de 5 % inférieur à celui d’un essence. Ces chiffres correspondent à l’utilisation moyenne d’une voiture. À savoir : sur quatre ans, pour une berline milieu de gamme, type Renault Mégane ou Peugeot 308, à raison de 15 000 km parcourus par an » commente Le Parisien-Aujourd’hui en France .
 
La différence de coût la plus flagrante est celle du budget énergie annuel : 188 euros pour les électriques contre 1 181 euros pour les diesel et 1 461 euros pour les essence. « Autre élément de surprise : c’est en zone rurale que la voiture électrique se distingue le plus, alors qu’on réservait son utilisation jusque-là essentiellement à la ville. Grâce à une distance moyenne parcourue plus importante, le coût de détention d’une voiture électrique à la campagne est 5 % inférieur à celui d’un véhicule diesel. Soit une économie de 352 euros par an » continue le quotidien. En moyenne, une charge de véhicule électrique revient à 2 euros pour cent kilomètres mais surtout le coût de maintenance est 30% moins élevé que pour les thermiques.
 
Notons tout de même que cet équilibre de rentabilité entre les propres et les polluants est baisée dans la mesure où il est rendu possible par le bonus écologique. Sans ces 6 000 euros à l’achat que propose l’Etat, la balance pencherait encore considérablement du côté des polluants.