Clôture de l’appel d’offres éolien en mer

02/12/2013


Le deuxième appel d’offres pour l’éolien marin s’est achevé le 29 novembre. Il avait été ouvert en mars. Il concerne les deux parcs en projet au large de Tréport en Seine-Maritime et entre l’île d’Yeu et Noirmoutier, Pays de la Loire. GDF Suez, Neoen marine, Areva et le Portugais EDP Renewablse sont en compétition avec EDF, l’Allemand WPD Offshore et Alstom.



DR Hans Hillewaert
L’appel d’offres qui avait été lancé en mars s’est achevé vendredi 29 novembre. C’est la Commission de régulation de l’énergie (CRE) qui devrait désigner le consortium qui se chargera des projets.
 
Deux projets sont en jeu. Le premier sera installé au large de Tréport en Seine-Maritime, le second entre l’île d’Yeu et Noirmoutier en Pays de la Loire. Chacun des sites sera doté d’une capacité maximale de production d’électricité de 500 MW.

Critères de sélection et candidats

Trois critères doivent être pris en compte pour désigner le lauréat de l’appel d’offres. Le prix de l’électricité produite compte pour 40%, la qualité du projet et son volet social pour 40% et le respect de l’environnement et des activités de pêche pour 20%. C’est à partir de cette grille d’évaluation que le CRE rendra sa décision en mars, après quatre mois de réflexion. Le ministre de l’Ecologie désignera ensuite le lauréat.
 
Deux grands consortiums sont en compétition. D’un côté, GDF Suez s’est associé à l’entreprise portugaise EDP Renewables, Neoen Marine et Areva. De l’autre, EDF Energies Nouvelles, de l’Allemand WPD Offshore et d’Alstom.
 
Ce second appel d’offres est plus exigeant que le précédent. Un plafond éliminatoire de 220 euros le mégawattheure. Areva a développé une éolienne de 8MW, contre 6MW pour Alstom, ce qui constitue un avantage certain pour le premier consortium. Cependant EDF Energie Nouvelles, associé à Dong Energy Power et Alstom avait remporté le premier projet pour les sites de Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Saint Nazaire. Areva associé à Eole-Res et Iberdrola avait été désigné pour celui de Saint-Brieuc. GDF avait échoué à convaincre dans le dossier des Deux-Côtes au Tréport (Seine-Maritime). Le ministère de l’Energie justifiait son choix par un prix d’achat de l’électricité trop élevé qui aurait amené une surcharge de 500 millions d’euros.

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