Climat, ouverture de la conférence de Lima

01/12/2014


Du 1er au 12 décembre, la Conférence des Nations unies pour le climat va se dérouler à Lima au Pérou. Alors que les rendez-vous internationaux pour des questions climatiques se multiplient on peut s’interroger sur l’utilité de ces conférences qui se suivent et se ressemblent.



Les « grands rendez-vous pour le climat » semblent avoir lieu chaque mois. Après la Conférence nationale pour l’environnement fin novembre, le mois de décembre débute par l’ouverture de la Conférence des Nations unies pour le climat. L’événement se déroule du 1er au 12 décembre à Lima, la capitale du Pérou.

Alors que chaque rendez-vous est organisé pour permettre des négociations en vue d’un consensus sur des objectifs pour limiter le réchauffement climatique, on peut s’interroger sur l’utilité de ces conférences.

De l’utilité de se réunir

Le scepticisme est habituellement de mise lorsque l’on regarde de plus près ces réunions internationales autour de sujets environnementaux. En effet, les économies post industrielles s'engagent à atteindre des objectifs ambitieux quand les pays industriels les refusent pour maintenir de forts taux de croissance.

Ainsi, puisque les dernières conférences internationales se sont soldées par des échecs, pour certains, Lima ne saurait faire exception à la règle. En réalité, il serait naïf de s’attendre à une validation générale d’objectifs concrets et contraignants. Rappelons qu’en 2009, les pays représentés avaient fixé une limite de +2°C d’ici à 2050 ce qui implique une réduction de 40% à 70% des gaz à effet de serre.

Dans un article de vulgarisation, le quotidien gratuit 20 Minutes s’interroge : « Faut-il y croire ? » Rappelant la déception du protocole Kyoto qui n’avait pas été ratifié par les Etats-Unis, l’article cite la négociatrice française de la conférence, Laurence Tubiana. Selon elle, « le climat est de nouveau en haut de l’agenda politique » et la situation n’a jamais été autant propice à des réalisations dans ce domaine.

En effet, rappelle le quotidien, l’accord entre les Etats-Unis et la Chine ainsi que la mise en place d’un Fonds vert doivent donner les moyens aux ambitions climatiques.