Ces métiers verts dont les entreprises ont besoin

Sébastien Arnaud
02/05/2022


Sans que l’on parvienne à évaluer leur poids sur l’emploi en général, des nouveaux métiers liés à la RSE, l’écologie ou l’impact environnemental créent des opportunités de carrière. « Le Figaro » a dressé un état des lieux complets de ces professions vertes.



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Si les chasseurs de tête confirment la tendance c’est qu’il existe bel et bien des opportunités. De nouveaux métiers verts cherchent des candidats, c’est ce que nous apprend Le Figaro dans un article qui revient sur ces nouvelles professions. 
 
Le quotidien retient quatre professions qui, conséquence des exigences des entreprises, ont le vent en poupe. La première concerne l’évaluation et la limitation des émissions de CO2. « Un phénomène déjà visible avec la mise en place d'un marché carbone par exemple. Il est donc vital pour nombre d'acteurs privés de recruter des profils compétents pour les aider à diminuer cette empreinte. Parmi eux, on trouve l'expert bilan carbone, dont le rôle est d'établir le diagnostic énergétique d'une structure et des moyens d'action pour réduire la dépendance aux énergies fossiles. Mais aussi le Manager décarbonation. Son rôle est de travailler sur la définition des objectifs avec la direction, ainsi que sur la mise en œuvre de ses objectifs. Un métier rarement externalisé par les structures, tant ce dernier détient des infos majeures sur l'entreprise. Mais il en existe de nombreux autres. Il s'agit de profils bac+5, avec une formation d'ingénieur de l'environnement » explique le quotidien.
 
Déjà connu mais de plus en plus recherché, l’article s’arrête sur les salariés en charge des rapports RSE et des réalisations non financières des entreprises. Un pote auquel peuvent prétendre les ingénieux ou diplômés d’école de commerce avec une spécialisation en RSE. 
 
Le troisième métier retenu consiste à étoffer le management sur les questions de l’engagement pour convaincre le consommateur de la sincérité de la démarche. « Un poste déjà obligatoire pour les entreprises à mission. Ces structures s'engagent à atteindre des objectifs écologiques et sociaux opposables et vérifiables. Et c'est à la direction de l'engagement de veiller à leur respect. Ses membres sont donc à la fois en discussion avec la direction pour les conseiller sur l'impact des décisions prises et leur compatibilité avec le statut de la structure, mais aussi avec les investisseurs et les clients pour les informer de l'évolution des engagements pris » explique Le Figaro.
 
Enfin, dernière activité en plein essor retenue par le journal, le contrôle des exigences des fournisseurs : «  Trouver de nouveaux fournisseurs plus responsables et des produits plus durables, c'est le rôle du responsable sourcing achat responsable. Ce dernier ne doit plus seulement trouver le meilleur rapport qualité/prix, mais aussi prendre de nombreux autres critères en jeu, comme le respect de l'environnement ou l'engagement sociétal et social du fournisseur. » 
 
Lire ici en intégralité l’article du « Figaro »