C’est confirmé, 2014 est l’année la plus chaude jamais enregistrée

19/01/2015


A la fin de l’année 2014, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) expliquait qu’il était possible que 2014 soit une des années les plus chaudes. Avec un peu de recul, et l’année bouclée, il s’avère qu’aucune année enregistrée n’a été plus chaude.



DR Nasa
Trois laboratoires de renommées mondiales viennent de publier les résultats de 2014. Il s’agit des structures de la NASA et l’autre de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA). Les deux laboratoires confirment ainsi que depuis que l’on mesure la température moyenne annuelle, c’est à dire en 1880, aucune année n’a été plus chaude. 
 
C’est la confirmation des prévisions de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) qui avait estimé fin novembre que 2014 serait une des années les plus chaudes. « Toutefois, la messe n’est toujours pas formellement dite. Les données du Hadley Centre britannique, troisième institution de référence, n’ont toujours pas été prises en compte. L’OMM, qui opère chaque année la synthèse des trois résultats, ne rendra son verdict définitif qu’à la fin du mois de janvier » commente le journal Le Monde.

0,68°C de plus que la moyenne du XXème siècle

« Le doute n’est pourtant plus de mise. D’autres institutions météorologiques ou laboratoires ont aussi, récemment, annoncé que leurs données convergeaient pour faire de 2014 l’année la plus chaude jamais observée. L’agence météorologique japonaise l’a fait le 5 janvier. Le laboratoire Berkeley Earth, conduit par le physicien Richard Müller, a communiqué ses conclusions jeudi 15 janvier, qui font également de 2014 l’année-record, mais au coude-à-coude avec 2005 et 2010 » continue le quotidien.
 
Si l’on se penche sur les chiffres du laboratoire de la NOAA, en 2014, les températures ont été plus chaudes de 0,68°C de la moyenne du XXème siècle. Plus choquant encore, et confirmant une tendance lourde, il apparaît que les dix années les plus chaudes jamais enregistrées se situent toutes entre 2000 et 2014. D’après les chercheurs, il s’agit de la démonstration ultime du rôle de l’homme et des gaz à effet de serre sur les températures.
 
Les comparaisons sont basées sur les moyennes annuelles mondiales. Il existe en effet d’importantes différences selon les zones du monde.