Ban Ki-Moon appelle à s’engager avant qu’il ne soit trop tard

Jean Camier
03/11/2014


Dans un communiqué publié par les Nations Unies, le Secrétaire Général de l’institution internationale a profité de la présentation des travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour lancer un nouvel appel à l’action.



A l’occasion de la présentation du nouveau rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), le Secrétaire général des Nations Unies a lancé un nouvel appel à l’action dans le dossier de la lutte contre le réchauffement climatique. Conformément aux premières déclarations des représentants du GIEC, le rapport affirme qu’à moins qu’un engagement ambitieux et généralisé ne s’opère, il sera impossible de tenir l’objectif de limitation à deux degrés Celsius du réchauffement des températures au niveau mondial.
 
« Avec ce dernier rapport, la communauté scientifique a une fois de plus prévenu que nous sommes engagés dans une course contre la montre et il est nécessaire que les dirigeants politiques agissent » a souligné Monsieur Ban Ki-moon à Copenhague, où se réunissaient les scientifiques.
 
« L'atmosphère et les océans se sont réchauffés, la quantité de neige et de glace a diminué, le niveau de la mer a augmenté et la concentration de dioxyde de carbone a augmenté à un niveau sans précédent depuis près de 800.000 ans » affirme de son côté le co-président du Groupe de travail du GIEC.

«Bonne nouvelle » pour Ban Ki-Moon

« M. Ban a affirmé que le rapport constitue « l'évaluation la plus complète des changements climatiques » à ce jour, et il a exhorté les dirigeants du monde à passer à l'action. « Même si les émissions cessaient demain, nous devrions quand même vivre avec les effets des changements climatiques pendant une longue période » » rapporte le communiqué des Nations Unies.

Conforme à la ligne du GIEC depuis le début de la réunion au Danemark, le Secrétaire général a voulu présenter le message de manière optimiste. Il a même affirmé, continue le communiqué, que la « bonne nouvelle est que si nous agissons maintenant, nous avons les moyens de construire un monde plus durable ».