Autotests Covid-19 : un indicateur utile sans les contraintes d’un test sur rendez-vous

Sébastien Arnaud
12/04/2021


Depuis lundi 12 avril des autotests Covid-19 sont disponibles à l’achat en pharmacie tandis qu’ils seront distribués gratuitement à des professionnels qui interviennent auprès des personnes les plus vulnérables. Avec un résultat en 15 minutes, en cas de retour positif, un test PCR doit être effectué pour confirmer.



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6 000 pharmacies les proposent dès aujourd’hui, lundi 12 avril. Les autotests Covid-19 étaient attendus depuis un moment pour faire face aux épidémies qui n’en finissent pas. « Destinés aux personnes asymptomatiques de plus de 15 ans, ils seront déployés progressivement dans toutes les officines. Moins invasifs et désagréables que les tests naso-pharyngés profonds, ils consistent en un prélèvement nasal avec un écouvillon à enfoncer de 2 à 3 centimètres dans la narine qu’il faut ensuite tremper dans un réactif. Le résultat est délivré en quinze à vingt minutes. Tout autotest positif devra ensuite faire l’objet d’une confirmation par test PCR » explique 20 Minutes.

Outre leur destination au grand public, ils doivent surtout servir comme précaution pour les personnes susceptibles de contaminer les plus vulnérables ou dont l’activité ferait d’eux des « supercontaminateurs ». « Les autotests seront délivrés gratuitement, sur justificatif, aux salariés à domicile intervenant auprès de personnes âgées ou en situation de handicap, ainsi qu’aux accueillants familiaux accompagnant ces personnes à raison de deux par semaine, indique le ministère de la Santé sur son site.  Les particuliers pourront aussi se les procurer au prix plafonné à 6 euros, puis à 5,20 euros à partir du 15 mai » précise le gratuit.

Alors que jusqu’à maintenant la population est divisée entre ceux qui sont très régulièrement testés et les autres – majoritaires – les autotests ont vocation à éclairer sur leur situation ceux qui ne sont pas familiers des PCR et pourraient être asymptomatiques. Leur intérêt est notamment fort pour les établissements scolaires. Même si pour l’heure les autorités sanitaires ne parlent de les utiliser que pour les plus de 15 ans, respectant ainsi la recommandation de la Haute autorité de santé (HAS). Reste à observer l’attitude du grand public face à ce nouveau levier de lutte contre l’épidémie.