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​Terrorisme, les géants du web créent une base de données anti propagande

Sébastien Arnaud
06/12/2016



Régulièrement mis du doigt comme relais de propagandes terroristes, sans que l’on puisse les considérer comme responsables de ce que publient les utilisateurs, les géants du web viennent de lancer une base de données commune pour mieux lutter contre le phénomène.



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Pas coupable mais pas assez responsable. Face à cette critique répandue, Facebook, Microsoft, Twitter et YouTube ont décidé de réagir en créant un partenariat pour identifier plus vite les contenus terroristes. Les géants du web et principalement les réseaux sociaux sont régulièrement montrés du doigt parce que leurs services sont utilisés pour faire passer des messages de propagande terroristes. Plusieurs plaintes ont été déposées dans le monde contre ces grands groupes par de familles de victimes, signe que leur rôle, même involontaire, pose problème.
 
« Les quatre entreprises américaines ont prévu de créer une base de données commune comprenant les « empreintes digitales » numériques de photos ou vidéos de propagande et de recrutement retirées de leurs plateformes, d’après un message commun relayé sur leurs sites respectifs. « En partageant ces informations les unes avec les autres, nous pouvons utiliser (ces empreintes numériques) pour aider à identifier des contenus potentiellement terroristes sur nos plateformes grand public respectives », expliquent-elles. Aucun message ne sera toutefois retiré ou bloqué automatiquement : il reviendra à chaque entreprise d’évaluer si les contenus identifiés enfreignent ses propres règles » raconte Libération en s’appuyant sur une dépêche AFP.

Réponse volontaire à des appels de plus en plus pressants

Sans que l’on puisse encore juger de l’efficacité de la mesure, il faut saluer la démarche de ces entreprises qui n’ont pas attendu d’être sous la contrainte pour s’engager ingénieusement. En effet, rappelle Libération, « L’initiative intervient alors que les Etats-Unis, la Commission européenne et une série d’autres gouvernements ont multiplié les appels ces derniers mois à ce que les réseaux sociaux intensifient leur lutte contre la propagande jihadiste en ligne. »
 
Nul doute que les propagandistes sauront être ingénieux pour trouver d’autres lieux d’expression mais au moins les messages les plus nocifs ne se mêleront pas aux contenus les plus légers.






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