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​Pâques, Pessah et Ramadan sans rassemblements exige l’Elysée

Sébastien Arnaud
24/03/2020



Emmanuel Macron a échangé avec des représentants des trois grands monothéismes qui s’apprêtent tous à célébrer des fêtes religieuses en avril. Le président leur a demandé de ne pas organiser de rassemblements.



Creative Commons - Pixabay
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Semaine sainte et Pâques seront célébrées sans rassemblement. Le président de la République s’est entretenu avec les représentants français des trois monothéismes pour parler des fêtes religieuses du mois prochain. Pâques pour les chrétiens, Pessiah et début du ramadan auront lieu en avril dans les conditions particulières que nous vivons. « La semaine sainte et le week-end de Pâques pour les chrétiens tombent du 6 au 12 avril, avant le lundi de Pâques le 13. Les fêtes de Pessah, la Pâque juive, sont prévues du 8 au soir au 16 avril et le ramadan doit débuter autour du 24 avril. « Il faut voir comment on arrive à faire quelque chose qui ait du sens », a affirmé le président de la Conférence des évêques de France Eric de Moulins-Beaufort. « Nous allons travailler cette semaine pour annoncer des choses en début de semaine prochaine », a-t-il assuré » rapporte l’Agence France presse, abondamment citée par les médias.

Les représentants des religions en France ont également discuté avec Emmanuel Macron de leur contribution à l’organisation d’un centre d’écoute pour les soignants et les malades. L’idée est de mettre à disposition des personnes qui le souhaite un soutien moral, psychologique mais aussi religieux pour ceux qui le souhaitent. « Emmanuel Macron s’est voulu aussi rassurant sur le fait qu’il n’était pas question que la crémation se généralise pour les personnes décédées du Covid-19. « Le président a dit qu’aucune directive n’avait été donnée aux préfets en ce sens », il y a eu des maladresses de langage dans quelques situations, le malentendu est dissipé », a indiqué l’Elysée. La crémation est proscrite dans la tradition musulmane » rapporte 20 Minutes .

Les mesures de confinement posent un problème sérieux de conscience pour nombre de pratiquants qui sont ainsi coupés de formes de pratiques qu’ils estiment essentiels. D’où l’importance pour le pouvoir politique de mettre à contribution les religieux dans l’organisation des semaines à venir.






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