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​La marée comme source d’énergie au Royaume-Uni

Sébastien Arnaud
09/03/2015



Entre le pays de Galles et l’Angleterre, l’une des marées les plus importantes du monde pourrait servir à créer de l’électricité. C’est le projet que porte une entreprise galloise. Une étude sur l’impact environnemental du projet vient d’être lancée avant de poursuivre les expérimentations. S'il aboutit, le projet pourra produire l'électricité suffisante pour les foyers de tout le pays de Galle.



L’estuaire de Severn, entre le pays de Galles et l’Angleterre est connu pour son impressionnante marée. Cette zone qui donne sur l’Atlantique se distingue par un différentiel de neuf mètres entre les points les plus bas et les plus hauts. Inutile donc de rappeler que ces phénomènes naturels impliquent le déchaînement de forces naturelles impressionnantes.
 
Témoins de ces phénomènes, l’idée de profiter de cette énergie naturelle a germé dans l’esprit d’ingénieurs. « Mais plutôt que d’y faire une usine marémotrice traditionnelle, comme le barrage de la Rance, construit en Bretagne dans les années 1960, l’idée développée par l’entreprise galloise Tidal Lagoon Power est de créer un énorme lagon artificiel autour de Cardiff, la capitale galloise » rapporte le quotidien Le Monde.
 
Si le projet venait à aboutir, il pourrait alimenter en électricité près de 1,5 million de foyers, soit plus que la population du pays de Galles.
 

Etude sur l’impact environnemental

Lundi 2 mars, l’entreprise annonce avoir lancé une étude environnementale pour mesure l’impact de ce projet titanesque sur la zone.
 
En pratique le projet consiste à construire un barrage de 22 kilomètres en forme de U pour créer un lagon artificiel de 70 km2. « La technologie est ensuite basée sur le vieux principe des écluses. A marée montante, une fois le niveau de la mer plus élevé que l’intérieur du lagon, les turbines situées dans le barrage sont ouvertes, permettant à l’eau de s’engouffrer et de générer de l’électricité. A marée descendante, le phénomène inverse a lieu » explique Le Monde.
 
Si les résultats de l’étude s’avèrent satisfaisants, entre 60 et 90 turbines seront installées, ce qui pourrait permettre de produire jusqu’à 2 800 mégawatts. La direction de l’entreprise espère obtenir le permis de construire en 2018 pour un lancement effectif en 2023.






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