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​L’Agence internationale de l’énergie fait le point sur la situation de la France

Sébastien Arnaud
03/12/2021



Plutôt bonne élève en termes de consommation et de CO2 émis par habitant, la France a encore une nette marge de progression concernant le développement des énergies renouvelables estime l’AIE. Mais les objectifs annoncés ne sont pas respectés.



Creative Commons - Pixabay
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Pas mal par rapport aux autres, mais peut mieux faire. Ce qui est certain en revanche, matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, c’est que la France ne respecte pas ses engagements ni ceux imposée par l’Union européenne. Dans un rapport dédié à ce sujet, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) montre que la tendance est bonne pas trop lente par rapport aux discours. « Cet organisme de l’Onu, basé à Paris, relève que la France n’est certes pas inactive : entre 2010 et 2019, alors que sa population a progressé de 4 % et son produit intérieur brut de 15 %, sa consommation d’énergie a baissé de 8 %, presque exclusivement grâce à la meilleure sobriété des bâtiments. La France est le pays du G7 qui émet le moins de CO2 par habitant, grâce à son électricité nucléaire. Mais elle n’est pourtant pas parvenue à faire tomber sa consommation finale d’énergie (issue aux deux tiers du pétrole et du gaz) au seuil fixé de 130 millions de tonnes équivalent-pétrole en 2020. Elle est encore à 12 % au-dessus » résume Ouest France.
 
Le nucléaire est le principal atout de la France pour garantir un bilan carbone plutôt honorable par rapport au nombre d’habitants. Mais le point noir, estime l’agence onusienne, est la progression trop lente des énergies renouvelables. Car pour atteindre les objectifs annoncés, il faudrait que la production éolienne augmente de 40% et que celle des fermes solaires soit multipliée par trois. « Quant aux véhicules électriques ou hybrides rechargeables, ils ne sont que 671 000 à rouler dans l’Hexagone mais doivent passer 4,8 millions en 2028. En matière de nucléaire, l’AIE ne se prononce pas sur la construction de nouvelles centrales ou la prolongation des anciennes, mais recommande à la France de clarifier sa politique. Les milliards prévus pour la transition énergétique dans les plans France Relance et France 2030 sont jugés de bon aloi, mais doivent déboucher sur du concret, presse l’AIE » conclue Ouest France.


Tags : AIE, CO2, Ouest France




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