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​Gaz naturel véhicule, la Gironde veut développer un réseau de stations

09/05/2017



Le Gaz naturel véhicule (GNV) est une piste intéressante de développement de la mobilité propre. Un potentiel que le département de la Gironde veut soutenir en développant un réseau de stations. Une étude de faisabilité vient d’être lancée, ses résultats sont attendus pour début 2018.



Bordeaux ILD
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C’est un des carburants sur futur. Le Gaz naturel véhicule (GNV) connait un développement impressionnant. Ce carburant qui permet de réduire de 95% les particules fines, qui alimente des moteurs qui font moitié moins de bruit qu’un moteur gasoil a des atouts indéniables : « émissions CO2 : réduction de -10% avec le GNV à -80% avec le BioGNV (version 100% renouvelable du GNV) par rapport aux produits pétroliers, synergie avec le développement des énergies renouvelables biogaz (méthanisation, gazéification ...) », liste un communiqué du département de la Gironde.
 
Si la collectivité s’intéresse à ce carburant c’est, explique le texte, parce que « la création d'un réseau de stations (GNV) constitue donc une opportunité en Gironde qui intéresse les usagers, les gestionnaires d'infrastructures, les constructeurs de véhicules et les producteurs de biométhane. Cette technique participe à son échelle à relever les enjeux majeurs d'attractivité économique, de préservation de l'environnement, d'utilisation responsable des ressources, de cohésion sociale et d'amélioration du cadre de vie. »
 
Raisons pour lesquelles le département lance une étude de faisabilité en partenariat notamment avec l’Agence locale de l’énergie et de climat (ALEC). « La première phase de l'étude sera consacrée à la réalisation d'un état des lieux des utilisateurs potentiels de GNV à titre professionnel, d'une cartographie des flottes et d'une identification des entreprises et collectivités à fort potentiel d'utilisation de GNV. Sont particulièrement ciblés, au titre des flottes de véhicules : les véhicules utilitaires légers, les véhicules lourds, les bennes à ordures ménagères » précise le communiqué.
 
Les conclusions de cette étude seront publiées au début de l’année 2018 pour ensuite donner lieu ou non à un passage à l’action selon les résultats. Des mesures qui devront être accompagnées d’un effort industriel du secteur automobile pour espérer une évolution notable des habitudes de consommation.






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