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​Finance et réchauffement climatique, Laurent Fabius fait le point

Sébastien Arnaud
08/06/2015



Dans une grande interview publiée dans le journal Le Monde, le ministre des Affaires étrangères fait le point sur le dossier climatique. Parmi les points clés, il est revenu sur la question du financement. Le ministre confirme qu’il s’agit d’un point clé et affirme que la situation a bien avancé.



Dans près de six mois, la Conférence climatique de Paris sera ouverte. Le ministre des Affaires étrangères français a donné une interview à sept grands quotidiens internationaux, dont Le Monde,  censés représenter le G7. Laurent Fabius qui présidera cette COP21, est revenu sur les principaux thèmes du dossier.
 
Alors que le G7 se tient en Allemagne à Elmau, le ministre des Affaires étrangères a estimé qu’il s’agissait d’un moment crucial pour s’entendre sur des grands principes environnementaux. A cette occasion en effet, « nous souhaitons que soit adopté l’objectif mondial de réduction de 40 à 70 % des émissions de gaz à effet de serre entre 2010 et 2050, objectif défini par le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat [GIEC] et compatible avec les 2 °C, le seuil au-delà duquel la communauté scientifique met en garde contre les effets irréversibles du réchauffement climatique. »

Finance et investissements

« Plus l’on a de contacts avec les pays pauvres et les pays en développement, plus l’on creuse la question, plus l’on constate que le sujet des financements sera décisif pour la COP 21. Il serait souhaitable enfin que cette réunion du G7 puisse permettre de lancer deux initiatives concrètes : une généralisation des systèmes d’alerte face aux catastrophes qui touchent les pays les plus vulnérables et un grand plan d’investissement dans les énergies renouvelables pour le continent africain » affirme Laurent Fabius.
 
Interrogé plus loin par les journalistes sur la question du financement, le ministre assure que les premières puissances économiques vont prendre leurs responsabilités. Pour ce qui est du Fonds vert dont l’objectif s’élève à cent milliards de dollars avec pour l’heure dix milliards de promesses de dotations publiques, le ministre a annoncé que « plus de 50 % des 10 milliards promis ont été délivrés, la condition requise pour qu’il puisse commencer à travailler. Il prendra sans doute ses premières décisions concrètes vers octobre, avant l’ouverture de la COP21. »






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