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​Covid-19 et réchauffement climatique : l’espoir d’une relance planétaire verte

Sébastien Arnaud
18/12/2020



Les efforts financiers titanesques qui sont effectués pour faire face à l’épidémie Covid-19 et ses effets sur l’économie planétaire sont porteurs d’espoir selon l’ONU. Un rapport du PNUE assure qu’une relance verte pourrait permettre d’atteindre les objectifs fixés pour contenir le réchauffement climatique.



Creative Commons - Pixabay
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Si le plan de relance planétaire était un plan à visée environnementale, ce serait une chance unique de lutter contre le réchauffement. « Un nouveau rapport de l'ONU espère que la pandémie nous servira de leçon et nous poussera à mettre en œuvre une véritable « relance verte », à même de contenir le réchauffement de la planète. Actuellement, le monde file toujours vers 3 degrés de réchauffement, selon les projections de ce rapport annuel  du Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE). Ce qui nous amènerait loin au-dessus des objectifs de l'accord de Paris, pris il y a cinq ans, et visant à contenir ce réchauffement à 2 °C, voire 1,5 °C, au-dessus des températures de l'ère préindustrielle. Certes, la pandémie de Covid-19, en mettant à l'arrêt durant de longs mois une part importante de l'activité mondiale, a fait chuter les émissions de CO2, le principal gaz à effet de serre. Elles devraient ainsi baisser d'environ 7 % en 2020. Mais sur le long terme, cette baisse n'aura un impact que de 0,01 % sur la réduction du réchauffement d'ici 2050, d'après le rapport » rapportent Les Echos
 
Il faudrait donc, à en croire le PNUE, que des engagements sans émission de CO2 accompagnent les cibles de relance économique pour que le réchauffement soit contenu. « Une relance « verte » pourrait réduire jusqu'à 25 % les émissions prévues actuellement jusqu'en 2030 : celles-ci pourraient baisser de 44 gigatonnes/CO2, au lieu des 59 gigatonnes attendues sur la base des politiques mises en place avant le Covid. Une telle reprise écologique placerait les émissions dans une fourchette aboutissant à 66 % de chances de maintenir les températures en dessous de 2 °C, même si elle serait encore insuffisante pour atteindre l'objectif de 1,5 °C. »
 
Pour l’heure, c’est un vœu pieux. Car la proportion de projets sans émission reste bien faible et bien que vertueux, ces projets ne constituent pas une rupture nette.






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