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​Communication politique : « France Inter » divisé sur un message de Marine Le Pen

Sébastien Arnaud
26/01/2022



La Société des journalistes (SDJ) de France Inter s’est émue de la publication de pastilles vidéos de Marine Le Pen qui parle de son père ou de ses chants dans un ton et un forme bienveillantes. De quoi relancer les interrogations sur le traitement de l’information politique en période électorale.



DR - Impression d'écran
DR - Impression d'écran
« Oui je suis éleveuse de chats. » Il n’en fallait pas plus que cette petite vidéo au ton légère pour déclencher une bronca chez les journalistes du service public de France Inter. Alors que les réseaux sociaux de la station radio ont diffusé des extraits légers issus de l’interview de la candidate RN à l’élection, la Société des journalistes (SDJ) s’est indignée dans un message transmis en interne de ce qui relève selon elle de communication politique : « Le service public se doit de donner la parole à tous les candidats, mais il nous semble que notre rôle est de rester dans un travail journalistique, sans se prêter à ce type de “peopolisation” de la politique ; quitte à faire moins de buzz. »
 
 « « Nous assumons ce choix. » A France Inter, on est droit dans ses bottes. Qu’importe la rumeur désapprobatrice qui a accompagné la diffusion sur les réseaux sociaux, le 20 janvier, d’une interview de Marine Le Pen tout sourire, sur fond rose, dans un module vidéo d’environ deux minutes et demie. Baptisé l’« #InterviewPremièreFois », l’exercice consiste, pour le ou la candidat(e) à l’élection présidentielle, à répondre très brièvement à des questions basiques, retranscrites sur l’écran. « Première personne que vous appelez si vous êtes élue ? », « Première pensée, si vous êtes élue le 24 avril, à 20 heures ? », mais aussi « Première fois où vous avez réalisé que vous aviez une famille… un peu à part ? » ou « Premier chat ? ». Accompagnée d’une musique dynamique, souriante et badine, la candidate du Rassemblement national à l’élection présidentielle répond, par exemple : « Mon père. J’espère qu’il ne sera pas présent, ça m’évitera qu’il me tanne toute la soirée », dans un sourire complice avec la caméra » raconte Le Monde Et le quotidien de noter que ces reproches déontologiques n’avaient pas eu lieu lorsqu’un format similaire avec Anne Hidalgo avait été publié.






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