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​Boycotté par des annonceurs, Facebook s’engage à aller plus loin contre la haine en ligne

30/06/2020



Facebook a cédé à la pression exercée par les grands groupes qui ont annoncé suspendre leurs campagnes de publicité tant que le réseau social n’en ferait pas plus contre manipulations en ligne et messages haineux.



Creative Commons - Pixabay
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La publicité était trop mauvaise mais surtout l’effet financier dévastateur. Facebook a lâché du lest et son PDG s’est engagé plus frontalement à lutter contre les messages haineux et manipulations politiques en ligne. « Quand l'argent parle, Facebook écoute attentivement. Le premier réseau social au monde fait en ce moment même face à une grande opération de boycott de la part de plusieurs grands groupes industriels. Starbuck, Coca-Cola, Unilever et de nombreuses entreprises ont annoncé mettre en pause leurs investissements publicitaires sur Facebook. Au cœur du débat, la politique de Mark Zuckerberg concernant les appels à la haine, qui va donc être révisée, a annoncé le PDG dans une courte vidéo » résume très justement le site Les Numériques.

Dans ce dossier pourtant, il y a un important malaise qui est créé. Car si l’on comprend aisément que les appels à la violence ou déclarations outrageantes suscitent émotion et réprobation, le rôle de Facebook en arbitre et des entreprises en groupes de pression interroge. Car si les déclarations de Donald Trump ou Jair Bolsonaro sont contestables, il s’agit de deux présidents élus. Ensuite, si leurs propos sont illégaux ou mensongers, il existe des recours juridiques comme pour n’importe quel support. Jusqu’ici, Mark Zuckerberg s’était prononcé contre les modérations de discours. Il expliquait alors qu’il était impossible de contenter tout le monde. 
Mais sous la pression de certains employés, d’associations de lutte contre le racisme et finalement d’annonceurs qui annoncent des boycotts, le fondateur du réseau social a changé d’avis. « Résultat, Facebook a craqué et Mark Zuckerberg a annoncé une batterie de mesures visant à lutter contre les messages haineux. La principale est l'interdiction des publicités encourageant les discriminations raciales, sexuelles, ethniques, etc. Les messages “d'utilité publique”, mais qui vont contre les principes de Facebook, hériteront désormais d'un petit bandeau de notification expliquant la situation. Une réponse à peine voilée au débat qui a agité l'entreprise ces dernières semaines. Des mesures contre la désinformation durant la prochaine campagne présidentielle étasunienne ont également été annoncées » appuie le site spécialisé.






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