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​Arctique : deuxième plus faible superficie d’été de la banquise en 2020

22/09/2020



La superficie d’été de la banquise d’Arctique est la deuxième plus faible enregistrée après celle de 2012. Un phénomène scruté de près par les scientifiques qui voient dans cette région un symptôme évocateur du réchauffement climatique.



Creative Commons - Pixabay
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En Arctique aussi les saisons ont un effet. Durant l’été, une partie de la glace fond pour ensuite se reformer. Le dérèglement climatique bouscule les repères habituels que l’on connait dans cette région et les scientifiques spécialisés scrutent de près les évolutions années après années. Durant l’été 2020, ils ont ainsi observé que la fonte avait atteint un niveau record. « Face au dérèglement climatique, la fonte des glaces est plus que jamais scrutée, et les dernières mesures sont inquiétantes. La banquise d'été en Arctique s'est réduite, en 2020, à la deuxième superficie la plus petite jamais enregistrée, après 2012, selon des observations satellites révélées lundi 21 septembre par le National Snow and Ice Data Center  aux Etats-Unis » rapporte l’Agence France presse.
 
L’impact de l’évolution du climat sur l’Arctique se fait sentir en été par une fonte supérieure à ce qui était observé auparavant et par une reconstitution plus faible en hiver. Deux tendances qui cumulées tendent à réduire indéniablement les surfaces de glace, comme le montrent les observations par satellite qui sont réalisées depuis 41 ans.
 
La semaine dernière, le niveau le plus faible a été atteint avec 3,74 millions de kilomètres carrés assure le centre de recherche américain. Malgré l’exception de 2012, les chercheurs assurent que la tendance à la réduction est indéniable et amène petit à petit à une situation où les glaces saisonnières pourraient disparaitre. « La fonte de la banquise ne contribue pas directement à la hausse du niveau des océans, puisque la glace est déjà sur l'eau. Mais elle y contribue indirectement, car moins il y a de glace, moins les rayonnements solaires sont reflétés et plus ils sont absorbés par les océans, ce qui les réchauffe » précise de son côté France TV Info  qui a relayé les observations du National Snow and Ice Data Center aux Etats-Unis.






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