En 2013 un mort sur trois est passé au crématorium. Ces chiffres confirment que la pratique a de plus en plus de succès en France où l’inhumation est plus traditionnelle. A tel point que des questions commencent à se poser sur l’impact environnemental de la crémation. Depuis 2010, un décret sur les émissions de polluants a été adopté. Il prévoit que d’ici 2018, les structures spécialisées s’équipent de systèmes de filtration des polluants. Quatre ans plus tard, la transition ne semble pas s’être complètement généralisée.
Dans un article sur le sujet le site internet du quotidien
20 Minutes explique que «
Sur les 167 crématoriums français, environ la moitié n’a pas encore pris les dispositions nécessaires pour rentrer dans les normes d’émissions de polluants prévues par le décret du 16 février 2010. » Interrogé par le gratuit, Jean Chabert, vice-président de la Fédération française de crémation
, explique que
«les systèmes de filtration actuels prennent beaucoup de place, explique-t-il. Pour les plus anciens crématoriums, il faut souvent construire un nouveau bâtiment pour les abriter.»