Trouver une solution européenne est certainement le slogan le plus utilisé par les chefs d’Etat lorsque l’on parle crise migratoire. Une approche confirmée par la visite en Italie de Frank-Walter Steinmeier, le président allemand. « Face à l'afflux de migrants sur les côtes italiennes, le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, a plaidé cette semaine en Sicile pour l'élaboration d'une solution européenne à la question migratoire. Il réclame une répartition équitable des arrivants au sein de l'Union européenne (UE), ainsi qu'un renforcement des contrôles et de la surveillance des frontières extérieures de l'UE. L'Allemagne comme l'Italie ont « atteint leurs limites », a-t-il déclaré dans une interview au quotidien italien « Corriere della Sera ». Les deux pays accueillent un grand nombre de migrants. «C'est pourquoi je prends les choses au sérieux lorsque j'entends résonner des appels de détresse venant d'Italie, mais aussi des communes allemandes », a souligné M. Steinmeier », selon les propos rapportés par un communiqué de l’État allemand.
Le regain des flux migratoires en 2023 relance les débats nationaux des pays du pourtour Méditerranéen, mais pas seulement. « Le président souhaite que l'Europe travaille « ensemble et avec concentration à des solutions humaines et viables à long terme » communes. « Dans les négociations sur le droit d'asile, il faut créer un mécanisme de solidarité durable pour que la solidarité ne soit pas seulement volontaire. » M. Steinmeier demande « que nous fassions tous des efforts pour que la charge demeure supportable et pour réduire le nombre d'arrivées ». M. Steinmeier a, par ailleurs, souhaité un « débat plus sincère » en Allemagne sur la question migratoire. « Je crois que nous avons besoin d'un débat très sensé pour définir quels sont les instruments possibles », a-t-il dit. Il ne faut pas en rester aux titres. « Nous ne devrions pas non plus nous draper de supériorité morale pour accuser les uns de misanthropie et les autres d'une politique qui ouvre les vannes » », ajoute le communiqué.
Entre aucun symptôme et la mort, le covid a déclenché une palette complète de réponses selon les personnes qui ont été infectées. Raison pour laquelle le virus et ses variants sont au cœur d’une vaste étude sur la réponse immunitaire. « Les chercheuses et chercheurs de l'Institut Pasteur, du CNRS et du Collège de France, en collaboration avec des chercheurs à travers le monde1, se sont intéressés aux facteurs à l'origine de la diversité des réponses immunitaires face au SARS-CoV-2, parmi les populations d'Afrique centrale, d'Europe de l'Ouest et d'Asie de l'Est. Ils montrent que l'infection préalable au cytomégalovirus, et la diversité génétique humaine induite par la sélection naturelle influencent la réponse immunitaire au SARS-CoV-2, ainsi que la sévérité de la Covid-19. Comprendre les causes de ces différentes réponses pourrait avoir des applications dans la prise en charge des patients lors de futures épidémies. Ces résultats sont publiés le 9 août 2023 dans la revue Nature », explique l’Institut Pasteur par communiqué.
Les variétés de facteurs qui ont un impact sur le système immunitaire sont très larges : « Ces différences peuvent être dues à l'environnement ou à des histoires distinctes qui ont façonné la diversité génétique des populations, notamment par le biais de la sélection naturelle. Dans cette étude publiée dans la revue Nature, les scientifiques ont cherché les causes de la pluralité des réponses au virus SARS-CoV-2 en fonction de l'origine géographique, ethnique, et génétique des populations. Lors de la pandémie de Covid-19, le virus SARS-CoV-2 a été responsable de symptômes variés, allant de l'absence de manifestation jusqu'à la mort. Bien que l'âge avancé reste un facteur de risque principal, le sexe masculin, les comorbidités et divers facteurs génétiques et immunologiques humains contribuent également à la sévérité de la maladie. »
C’est ce qui ressort de cette étude qui a été réalisée des données collectées aux quatre coins du monde par des soignants ou chercheurs.
Une usine de traitement, la réhabilitation de puits et l’installation de nouveaux. La Banque africaine de développement (BAD) s’enthousiasme des effets de son financement d’un projet d’eau au Rwanda. « Le projet d'approvisionnement en eau en vrac de Kigali a été la première opération de la Banque dans le secteur privé au Rwanda. Achevé en 2021, Le projet comprenait l'installation d'une nouvelle usine de traitement des eaux, la construction de nouveaux puits et la réhabilitation de puits existants. Des canalisations, des réservoirs de stockage, des stations de pompage et des points d'eau ont également été installés dans différentes parties de Kigali », explique le communiqué.
Après avoir montré comment les populations locales avaient désormais accès à de l’eau potable à proximité, la BAD a montré les vertus du financement d’initiative privées comme celle-ci. « Produisant 40000 mètres cubes d'eau par jour, le projet a élargi l'accès et amélioré les services d'eau pour 500000 personnes environ à Kigali et dans les alentours. Il alimente également la plus grande zone industrielle du pays, la Kigali Prime Economic Zone, située à Masoro, dans le district de Gasabo. Il a été mis en oeuvre par la Water and Sanitation Corporation (WASAC), la compagnie nationale d'eau et d'assainissement qui, auparavant, ne pouvait produire que 109500 m³, alors que la demande moyenne de Kigali est de 150000 à 200000 m³ par jour », ajoute le texte.
Les effets sociaux d’un tel projet sont évidents. Avec 68 points d’eau supplémentaires, les populations locales peuvent consacrer moins de temps à s’approvisionner en effectuant de longs trajets et donc consacrer du temps à leur éducation ou à leur travail.« a Banque est heureuse de travailler en partenariat avec le gouvernement pour l'aider à atteindre son objectif de transformation sociale et d'accès à l'eau pour la population», explique la responsable du bureau de la BAD, Aissa Touré Sarr.