C’est un mode de vie fait de précautions et de respects de normes que vivent les populations du sud du Tchad pour se protéger du paludisme. « Ngominan Esaie évoque les conseils des agents de santé communautaire de Ngatounou, un village du district sanitaire de Koumra, au Tchad. Ngominan est agriculteur et vit avec sa femme, ses enfants et leurs conjoints. En 2022, quatre membres de la famille de Ngominan ont attrapé le paludisme, une maladie potentiellement mortelle transmise par les piqûres de moustiques. Trois des enfants ont été référés à un centre de santé public car ils étaient gravement malades », rapporte le PNUD dans un communiqué aux airs de reportage.
L’organisation des Nations Unies en charge du développement met en valeur les règles à respecter pour se prémunir des risques de contamination. « Malgré le risque sanitaire, Ngominan et sa famille ne craignent pas le paludisme et suivent les conseils des agents de santé communautaire. Chaque nuit, Ngominan et sa famille dorment sous des moustiquaires, ce qui aide à prévenir la maladie. Ils se débarassent de l'eau stagnante à l'extérieur de leurs maisons car il favorise la prolifération des moustiques. Lorsqu'ils sont malades, ils prennent des médicaments contre le paludisme comme conseillé. L'utilisation de moustiquaires pendant la nuit est cruciale pour les femmes enceintes, les nourrissons et les jeunes enfants car ce sont les populations les plus exposées au risque d'infections graves », ajoute le texte.
En plus de son travail comme agent de santé communautaire, Djotoinan soutient sa famille et gère les activités de son église locale. « Grâce au financement du Fonds mondial, le ministère de la Santé et de la Prévention, le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) et le PNUD soutiennent la prévention, le diagnostic et le traitement du paludisme au sein des communautés ainsi que l'orientation des patients vers les établissements de santé pour les cas potentiellement graves. Lancé en 2017 dans les régions du Mandoul et du Moyen-Chari voisin, ce programme vient compléter les autres efforts du PNLP pour proposer un accès universel à la prévention et aux soins liés au paludisme. En 2022, le ministère de la Santé et le PNUD ont soutenu 950 agents de santé communautaire pour fournir un traitement contre le paludisme à plus de 211 000 personnes dans les deux provinces. Pendant les inondations, le PNUD a soutenu les communautés avec l'installation de stations météorologiques et de pluviométrie, tout en renforçant les capacités du gouvernement, de la société civile et des médias pour un système d'alerte précoce multirisques », explique le PNUD.
Avec une note de 96,6 sur 100, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a des raisons de se féliciter. L’indice Publish What You Fund (PWYF) 2020 place l’organisation en troisième position des organismes de développement les plus transparents du monde. « L'Indice pour la transparence de l'aide 2020, présenté dans le cadre de la campagne en faveur de la transparence de l'aide Publish What You Fund (PWYF), a attribué au PNUD une note de 96,6 sur 100. Le PNUD, qui a augmenté sa note de 1,2 point par rapport à l'édition précédente de l'indice en 2018, reste un champion de la transparence et n'est devancé que par la Banque asiatique de développement (98) et la Banque mondiale (97,1). Il s'agit du septième rapport complet de l'indice qui, cette année, a évalué 47 des principaux organismes pourvoyeurs d'aide et de financement pour le développement. Le PNUD, qui reste classé dans la meilleure catégorie - « très bien » - depuis 2013, est la seule organisation de développement parmi les cinq meilleurs élèves à ne pas être une institution financière. Deux autres organismes de l'ONU évalués pour cet indice, l'UNICEF (92,9) et l'OCHA (74), ont sensiblement amélioré leur note cette année » explique le communiqué triomphant du PNUD.
Très actif dans la communication de ses actions, l’organisation a compris mieux que d’autres l’intérêt voire la nécessité de rendre compte de ses actions. « Dans le cadre de son engagement en faveur de la transparence et de son mandat visant à éradiquer la pauvreté, à réduire les inégalités et à renforcer la résilience face aux crises, le PNUD a lancé aujourd'hui une nouvelle page COVID-19 sur son Portail transparence. Cette page fournit aux partenaires du PNUD et au grand public des informations clés sur les aspects financiers et les projets en lien avec la réponse de l'organisation à la pandémie de COVID-19 » continue le texte.
Journée de discours et de déclarations grandiloquentes, le 8 mars pourrait aussi être un déclic pour passer à l’action. Et notamment pour l’aspect le plus flagrant des injustices entre les hommes et les femmes à savoir le rapport à la pauvreté. « Plus durement frappées par la pandémie, les femmes perdent leurs sources de revenus et quittent le marché du travail à un rythme accéléré. Elles assument également une plus grande part du travail consistant à prendre soin d'autrui. Un revenu minimum provisoire apporterait une sécurité financière à court terme, ce qui ouvrirait la voie à des investissements futurs pour réduire les inégalités systématiques entre les hommes et les femmes, selon les conclusions du PNUD publiées à l'approche de la Journée internationale de la femme » propose l’agence qui dépend des Nations Unies.
Le plus surprenant dans cette proposition tient au fait que la mesure semble accessible. Avec seulement 0,07% du PIB des pays en développement, ce qui équivaut à 51 milliards d’euros en parité de pouvoir d’achat, 613 millions de femmes pauvres en âge de travailler pourrait sortir de la précarité. « Une allocation budgétaire nominale visant à aider pour les six prochains mois les femmes qui sont dans des situations désespérées leur permettra également de maîtriser davantage leur existence du point de vue financier » ajoute le PNUD.
« Les gouvernements peuvent agir dès maintenant, en redirigeant chaque mois seulement 0,07 % de leur PIB directement vers les femmes en grande détresse socio-économique, car un revenu minimum mensuel pourrait être un gage de survie en ces temps sans précédent. Un investissement aussi significatif aurait non seulement l'avantage d'aider les femmes et leur famille à surmonter l'épreuve de la pandémie, mais aussi d'autonomiser les femmes afin qu'elles puissent prendre des décisions indépendantes concernant l'argent, les moyens de subsistance et les choix de vie » estime le responsable de l’organisation onusienne, Achim Steiner.
Dès que l’occasion se présente, rappeler que l’opinion publique est favorable. Ce doit être un message qui circule dans nombre d’ONG et institutions qui agissent pour la protection de l’environnement. Certainement pour démontrer leur légitimité et apparaitre en position de force, ce qui est légitime. On décèle pourtant toutes les limites de l’initiative : « Les résultats du Peoples' Climate Vote (le Vote populaire pour le climat), la plus grande enquête d'opinion jamais organisée dans le monde sur les changements climatiques, sont publiés aujourd'hui. Dans le cadre de cette enquête, qui couvre 50 pays abritant plus de la moitié de la population mondiale, ce sont notamment plus d'un demi-million de jeunes de moins de 18 ans qui ont été interrogés, un public clé dans le domaine des changements climatiques, qui ne peut généralement pas encore voter aux élections » commence le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
« Les résultats détaillés, ventilés par âge, genre et niveau d'instruction, seront communiqués aux gouvernements du monde entier par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), qui a organisé ce sondage innovant en collaboration avec l'Université d'Oxford. Dans de nombreux pays participants, c'est la première fois qu'un sondage d'opinion à grande échelle est réalisé sur le thème des changements climatiques. L'année 2021 sera décisive pour l'engagement des pays en faveur de l'action pour le climat, étant donné qu'un cycle de négociations important se déroulera lors du Sommet sur le climat de l'ONU en novembre à Glasgow, au Royaume-Uni » continue le texte.
Le fait que les sondés soient favorables aux énergies renouvelables, la conservation de la biodiversité et à la lutte contre le réchauffement climatique n’est pourtant pas une surprise. Et dans le domaine, plutôt que des déclarations de principe, il serait intéressant d’évaluer de façon fiable et non uniquement déclarative les contraintes ou changements d’habitudes qui seraient acceptés pour atteindre l’objectif. Car, à de rares exceptions, lorsqu’il s’agit de voter ou de convaincre de potentiels électeurs, les sujets climatiques ne semblent pas mobiliser foules et passions.
Le covid-19 ne fait pas disparaitre Ebola et le palud au Burundi. Raison pour laquelle le pays est dans une situation inquiétante depuis des mois. Car si le Covid n’est pas aussi inquiétant que les autres fléaux qui touchent le pays, c’est une pression de plus sur un système de santé qui n’est pas à la hauteur.
Le paludisme est une des premières causes de mortalité dans le pays. Durant le premier semestre 2019, 4,7 millions de cas ont été enregistrés, soit plus d’une personne sur trois à l’échelle du pays. C’est grâce à l’engagement des organisations internationales que les décès ont pu diminuer de moitié malgré la hausse des cas. « Début 2020 le travail sans relâche des équipes de santé à travers le pays augurait bien de la préparation à la maladie saisonnière : plus de 6,8 millions de moustiquaires distribuées dans les 46 districts du pays avec le soutien du gouvernement du Burundi, du PNUD, du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial), l'UNICEF et l'USAID. Des cliniques mobiles étaient prêtes au déploiement dans les communautés éloignées et difficiles d'accès, et la pulvérisation d'insecticide dans les habitations ciblait 9 des districts les plus touchés », explique le PNUD.
Et d’ajouter « que le paludisme n'est plus le seul ennemi : en août 2019, l'épidémie d'Ebola en République démocratique du Congo atteignait la province du Sud-Kivu à la frontière du Burundi. Face aux craintes que l'épidémie ne submerge davantage le système de santé burundais et contrecarre la lutte contre le paludisme, un centre national de crise sanitaire a créé avec le soutien de l'OMS, du PNUD et du Fonds mondial au sein du ministère de la santé. Le centre semble porter ses fruits ... jusqu'à ce que, le 31 mars 2020, le Burundi confirme ses premiers cas de COVID-19...»
Cette « bataille sur tours les fronts » rend encore plus complexe la levée de fonds ou la mobilisation internationale. Aujourd’hui, qui écouterait les appels à l’aide covid-19 d’un pays de 12 millions d’habitants ?