Le sujet n’est plus territorial. Et la France ne se propose plus comme médiateur. Désormais c’est la protection des populations civiles et leurs droits qui sont prioritaires. « Après avoir massé depuis plusieurs semaines une importante quantité de troupes et de matériel militaire, l'Azerbaïdjan a décidé, le 19 septembre, de lancer une opération militaire de grande envergure. Une opération qui a mobilisé des moyens terrestres et aériens massifs, qui a touché la population civile. Une opération dont personne ne peut croire qu'elle n'avait pas été préméditée, alors même que des efforts en vue d'une solution négociée s'intensifiaient et que la veille, pour la première fois depuis trois mois, l'acheminement d'une aide humanitaire avait repris », a déclaré la ministre française des affaires étrangères lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU.
« La France a immédiatement condamné, avec la plus grande fermeté, cette offensive inacceptable qui contrevient au principe de règlement pacifique des différends consacré par la Charte des Nations unies. Elle est loin d'avoir été la seule. Nombre de pays présents autour de cette table ont également marqué leur refus net de la violence et de l'arbitraire, en appelant l'Azerbaïdjan à faire preuve de retenue et à se conformer au droit international.
Comme c'était à craindre, le bilan de ces actions a été particulièrement lourd, causant plusieurs centaines de blessés et des dizaines de morts, y compris des civils, parmi lesquels plusieurs enfants », a poursuivi Catherine Colona.
Reconnaissant l’importance de cessez-le-feu qui vient d’être signé, la ministre française a déplacé le sujet vers la protection des populations. « Ce n'est pas l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan qui est en jeu ici. Personne ne la conteste. Personne ne la menace. Ce qui est en jeu, c'est la possibilité pour les populations arméniennes du Haut-Karabakh de pouvoir continuer d'y vivre dans le respect de leurs droits, de leur histoire et de leur culture. Une telle garantie ne peut exister quand le plus fort exerce une contrainte délibérée sur le plus faible, quand pèse la menace d'une intervention militaire permanente, et quand le Haut-Karabakh fait l'objet, depuis plusieurs mois maintenant, d'un blocus qui empêche la population de s'approvisionner en nourriture, en médicaments et en énergie », lit-on plus loin.
Parmi les clivages qui donneront certainement lieu à des votes, celui du nucléaire civil sera tôt ou tard d’actualité à l’Assemblée nationale. Raison pour laquelle l’initiative de la Société française de l’énergie nucléaire (SFEN) mérite d’être relauée. « Depuis le 30 mai, la campagne des législatives est officiellement ouverte. Les alliances politiques pourront impacter l'avenir énergétique français. Afin d'y voir plus clair, la Sfen revient sur le positionnement des partis politiques concernant l'atome. Ce 30 mai, la liste des 6293 candidats à la députation a été dévoilée et ce sont plus de 20 partis qui s'engagent dans la course, seuls ou en alliance afin d'arriver en tête des 577 circonscriptions. Les résultats de ces scrutins seront fondamentaux pour le Président de la république fraîchement élu et détermineront la trajectoire de ses ambitions énergétiques présentées lors du discours de Belfort en février dernier » explique le communiqué.
Pour qui a légèrement suivi la campagne présidentielle, il y a peu de surprise du côté de la majorité présidentielle : « le développement massif des énergies renouvelables : une multiplication par 10 de la puissance solaire et l'implantation de 50 parcs éoliens en Mer. Pour ce qui est du nucléaire, il s'agit de construire six réacteurs nucléaires de type EPR 2, ainsi que de mener des études pour huit tranches supplémentaires. Les candidats sous cette étiquette sont favorables à la prolongation des réacteurs actuels au-delà de 50 ans, avec l'accord de l'Autorité de sûreté nucléaire. »
Pour le principal rival dans les sondages, NUPES, la donne a été légèrement modifiée avec l’alliance. Ainsi, la sortie du nucléaire qui était partagée par les partis à l’exception du PC, a été assumée comme une divergence. « Lors de la présentation du programme, les différents orateurs ont souligné que les candidats du PCF pourraient librement porter une voix différente dans leur groupe parlementaire. À ce jour, les Communistes soutiennent un mix énergétique associant renouvelable et nucléaire. Dans l'hypothèse où Nupes serait majoritaire, la question du nucléaire pourrait être tranchée en passant par référendum » explique le communiqué.
Comme pour l’élection présidentielle, le Rassemblement national présentera vraisemblablement un plan de relance du nucléaire et de démantèlement des éoliennes. Reconquête et Les Républicains enfin avaient régulièrement rappelé leur soutien pour cette source d’énergie.
Les tests négatifs ne suffiront plus. Après des aller-retour entre l’Assemblée nationale et le Sénat, c’est finalement sans consensus avec la majorité des sénateurs que le texte est passé. « La loi instaurant le pass vaccinal a finalement été adoptée ce dimanche 16 janvier après deux semaines de débat mouvementé. Voici un récapitulatif des changements induits par ce nouveau texte de loi. Pour valider son QR code, il faudra désormais avoir un schéma vaccinal complet (trois injections) ou avoir été infecté par le Covid dans les six derniers mois, certificat de rétablissement à l'appui. Un test négatif ne suffira plus à ouvrir les portes des lieux culturels et de loisirs (cinéma, théâtre...), les bars, restaurants, centres commerciaux de plus de 20 000 m², foires, séminaires et salons professionnels, transports interrégionaux... la loi précise que les non vaccinés devront justifier d'un motif impérieux d'ordre familial ou de santé avec un test négatif » résume Le Midi Libre .
Finalement, les mineurs de moins de 16 ans ne seront pas concernés par le passe vaccinal et pourront donc continuer à avoir recours à des tests pour se rendre dans des lieux publics. Autre nouveauté : les établissements qui reçoivent du public, et notamment les restaurateurs pourront demander à vérifier l’identité des clients.
Malgré les oppositions, principalement celle de droite, les changements avec le texte initialement validé par l’Assemblée sont minimes, rappelle le quotidien local : « L’amende prévue pour une entreprise refusant le télétravail quand il est possible a été abaissée de 1000 à 500 euros par salarié concerné, dans la limite de 50 000 € par amende. Enfin, les députés ont décidé de maintenir la possibilité, pour les organisateurs de meetings politiques, de conditionner leur accès au pass vaccinal. PS et LFI affirment avoir le nombre de signatures nécessaires pour saisir le Conseil constitutionnel afin de vérifier la constitutionnalité de la loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal. »