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L’écologie est-elle pour les « gonzesses » ?

04/01/2018



D’après une étude relayée par « Madmoizelle », dans l’imaginaire collectif de beaucoup d'hommes l’écologie est une atteinte à la virilité. D’après ce travail, certains se sentiraient moins bonhomme lorsqu’on leur demande d’être un peu plus écolo.



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Est-ce que l’écoresponsabilité est un truc de fille ? La question est provocante mais n’est pas idiote. C’est le site Madmoizelle qui donne toute crédibilité à cette interrogation en relayant une étude parue dans le Journal of Consumer Research en 2016 puis reprise fin 2017 par le Scientific American. Ce très sérieux travail s’interroge sur le lien entre virilité et comportement écolo et montre que pour beaucoup être soucieux de l’environnement est signe de féminité.
 
A l’origine de ce travail, un constat. Les femmes recyclent en moyenne plus que les hommes et sont moins responsables de jets d’ordures dans des lieux publics. Les responsables de l’étude ont donc posé la question à un échantillon de 2 000 personnes de Chine et des Etats-Unis. Les résultats montrent bien un lien entre le comportement écolo et une certaine perception de la virilité. « Par exemple, une personne munie d’un sac réutilisable pour y ranger ses courses est perçue comme « plus féminine » qu’une personne utilisant les sacs en plastique du supermarché, par les hommes comme par les femmes, peu importe son genre. Pour un autre test, les scientifiques ont « menacé » (c’est leur terme !) la virilité des participants de genre masculin, en leur demandant de s’imaginer utiliser une carte-cadeau rose et fleurie » rapporte Madmoizelle. Ceux qui avaient cette carte avaient tendance à acheter les produits les moins écolos pour compenser cette perte de virilité supposée, montre l’étude.

Par ailleurs les hommes interrogés estiment qu’ils donneraient plus facilement à une ONG environnementale si les codes couleurs ou l’iconographie étaient plus virils. « Quand le mâle se sent masculin, il a plus de chances de devenir écolo » commente le Scientific American. Une conclusion qui plait moyennement à Madmoizelle : « Mais merde, si un arbre et une police « fine » suffisent à menacer leur identité de genre au point qu’ils refusent une bonne action à cause de ça, on est pas sortis du bois ! »

Lire en intégralité l’article sur le site Madmoizelle






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