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Manuel Valls se refrotte à l’environnement

04/02/2015



Le Premier ministre Manuel Valls va présenter mercredi 4 février les mesures décidées en préparation de la conférence environnementale. Les élus écologistes et les associations ont laissé entendre qu’elles l’attendaient au tournant.



L’arrivée de Manuel Valls au gouvernement correspond au départ des Verts. Le Premier ministre est souvent la cible des reprsentants d’Europe écologie les Verts qui lui reprochent un tournant trop sécuritaire et le peu de cas que son gouvernement fait des sujets environnementaux.

Mercredi 4 février, devant l’Assemblée nationale, le PM français va donc passer l’épreuve du feu. En effet, il a prévu de présenter les engagements du gouvernement pour la préparation de la conférence environnementale. La lutte contre la pollution, les pesticides et la transition énergétique devraient être abordés. “Un exercice d'autant plus délicat que les contentieux avec la sphère environnementale sont nombreux: Notre-Dame-des-Landes, action des forces de l'ordre sur le projet du barrage de Sivens (Tarn), abandon de l'écotaxe, etc » souligne l’Agence France presse.

Méfiance des ONG

Mais les élus écologistes ne sont pas les seuls à attendre Manuel Valls au tournant. « Subventions aux projets de centrales à charbon, modes de transport plus propres, action contre les insecticides néonicotinoïdes mis en cause dans la surmortalité des abeilles: sur la base des annonces de la conférence environnementale, les attentes sur ces sujets sont très fortes. »

Les grands espoirs et le consensus fragile trouvé à la sortie de la conférence environnementale de fin novembre 2014 pourraient bien voler en éclat. Les inquiétudes vis-à-vis du droit environnemental dans la loi Macron (lire ICI notre article) ont participé à une situation de perte de confiance progressive. « Les ONG redoutent que cet engagement soit finalement a minima avec une fin des subventions seulement aux centrales les plus polluantes, qui sont en fait très peu commercialisées désormais » continue l’AFP. Citée par l’agence de presse, la directrice du réseau action climat Morgane Créach est très explicite : «  Un tel recul serait inacceptable alors que la France accueillera à la fin de l'année la grande conférence internationale sur les changements climatiques. »






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