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​A Porto, un sommet pour une Europe sociale

07/05/2021



La rencontre à Porto des dirigeants des États membres de l’UE à Porto vendredi 7 mai a pour objectif affiché de mettre en valeur une Europe sociale dans un contexte économique tendu. Un vœu pieux à en croire les fossés qui séparent les pays les uns des autres.



Creative Commons - Pixabay
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Une politique sociale à la française est-elle acceptable pour un Allemand ? Nous pourrions multiplier les interrogations de ce type en comparant les approches des pays pour souligner les défis insurmontables de l’UE lorsqu’elle veut apparaitre sociale. C’est pourtant l’enjeu principal du sommet de Porto qui réunit aujourd’hui les dirigeants de l’Union européenne. « La réunion entre chefs d'État et gouvernement en tant que telle commencera dans la soirée, avec un dîner de travail où seront aussi évoqués des sujets internationaux comme les tensions avec la Russie et la levée des brevets sur les vaccins anti-Covid proposée mercredi par le président américain Joe Biden. La chancelière allemande Angela Merkel ainsi que les premiers ministres néerlandais Mark Rutte et maltais Robert Abela ont renoncé au déplacement et participeront à distance, en raison de la situation sanitaire. Elle se poursuivra samedi, jour où les Vingt-Sept devraient approuver un «plan d'action» de la Commission en matière sociale, présenté début mars et limité à trois objectifs à l'horizon 2030. Bruxelles souhaite augmenter à 78% le taux d'emploi, former chaque année au moins 60% des adultes et réduire de 15 millions le nombre de personnes menacées de pauvreté ou d'exclusion sociale » raconte Le Figaro.
 
Si le résultat de cette réunion risque de faire des déçus, c’est parce que la question sociale à l’échelle européenne est un casse-tête. Mais après le bras de fer sur le plan de relance, la Commission veut passer à ce nouveau défi. « L'Europe a évolué : malgré ses divisions, elle a réussi à adopter l'an dernier un plan de relance de 750 milliards d'euros avec un endettement commun inédit. L'une des premières mesures prises en 2020, au début de la crise, fut de suspendre le Pacte de stabilité qui impose des limites aux déficits budgétaires et à la dette publique. La mesure, toujours en vigueur, a permis aux États membres d'engager les dépenses nécessaires pour protéger les emplois et relancer l'économie » appuie le journal.






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