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Numérique : le défi de l’impact environnemental de l’informatique

Sébastien Arnaud
29/03/2018



Les centres de stockage de données – communément appelés « data centers » - sont les principaux responsables de l’impact environnemental de l’informatique. De manière générale, le numérique est responsable d’environ 10% de la consommation mondiale d’électricité.



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Aller sur internet a un impact environnemental. Les gestes les plus simples, lorsqu’ils nécessitent un équipement et un fonctionnement technologie consomment de l’énergie. Selon comment est gérée et produite l’électricité, l’impact environnemental est plus ou moins important. C’est simple, en 2015 on estime que 10% de la consommation mondiale d’électricité était due à l’informatique.
 
Le stockage et la gestion des données sont un des domaines les plus énergivores. « Derrière la terminologie de "data center" (ou centre de données dans la langue de Molière) se cache en réalité un lieu physique (pièce, voire bâtiment) regroupant des serveurs informatiques, jusqu'à à plusieurs milliers. Qu'est-ce qu'un serveur ? Il s'agit d'un ordinateur mis en réseau (souvent directement sur internet) pour héberger des données. Il y a 10 ou 20 ans, ces serveurs étaient localisés directement dans les locaux des entreprises qui en avaient besoin, tandis que la plupart des particuliers stockaient leurs données sur leur micro-ordinateur, en local » explique Sciences et Avenir. Désormais avec le stockage en ligne – ou « cloud » - c’est différent.
 
La moitié des 3 TWh qui ont été consommés en France par ces lieux de stockage sont causés par la climatisation qui est nécessaire pour refroidir les systèmes. L’enjeu de la limitation de l’impact environnemental tient donc en grande partie sur des innovations de refroidissement.

« Sous nos latitudes, on peut toutefois récupérer la chaleur produite afin de la valoriser. C'est déjà le cas : chauffage urbain (quartier d'affaires de Val d'Europe, chauffage d'une piscine publique parisienne, voire même une résidence étudiante à Grenoble ! Une limite technique toutefois : la température est trop basse (environ 25 à 50°) pour être compatible avec les réseaux de chaleur traditionnels, qui fonctionnent traditionnellement à une température supérieure à 60°. La solution : des réseaux basse température, développés pour cet usage spécifique » ajoute Sciences et Avenir.






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