RSE Magazine
 
RSE Magazine
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Partager

Paris plaide pour l’ouverture de deux « salles de shoot » supplémentaires

Sébastien Arnaud
23/10/2020



La Mairie de Paris va plaider le mois prochain auprès de la Préfecture et l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France pour l’ouverture de deux salles de consommation de drogue pour toxicomanes.



Creative Commons - Pixabay
Creative Commons - Pixabay
Faire de la politique, c’est être pragmatique. Ainsi, du point de vue de la Mairie de Paris, les salles de shoot sont la panacée. La solution à adopter pour éviter que la drogue soit consommée dans la rue. L’an dernier, la première salle de consommation et de repos pour les toxicomanes avait été autorisée près d’un hôpital dans le Xème arrondissement. Une décision qui met mal à l’aise aussi, dans la mesure où l’on voit les autorités organiser la pratique d’un acte illégal et mortifère, sans compter sur le financement indirect des réseaux de fabrication et de distribution.

La question se résume à la responsabilité des autorités locales, nationales et sanitaires. Ainsi, peut-on créer une oasis pour drogués, tout en luttant contre les trafics ? Pour la Mairie de Paris, la mesure est une réussite. Suffisamment en tout cas pour plaider pour l’élargir. Le Parisien-Aujourd’hui en France explique ainsi que des réunions sont prévues le mois prochain entre la municipalité, l’Agence régionale de santé (ARS) et les préfets de police et  de région, Didier Lallement et Marc Guillaume.

« La mairie souhaiterait installer ces salles aux Halles dans le Ier arrondissement, et dans le XVIIIe, à proximité du jardin d’Éole, et de la porte de la Chapelle. La porte de la Chapelle abritait déjà la « colline du crack » était un lieu de rassemblement sauvage de toxicomanes jusqu'à ce qu'elle soit démantelée » commente Le Figaro .

Pour les responsables de cette question au sein de la collectivité, c’est l’approche sociale qui est surtout mis en avant. Soulignant que par ces structures, les toxicomanes ne sont pas dans la nature et sont fréquentés par des associations ou spécialistes de ces questions. Consciente des différences de perceptions et oppositions d’une partie des parisiens, la mairie a annoncé - sans s’engager sur une date - qu’une consultation publique serait organisée auprès des habitants du quartier.






Nouveau commentaire :
Facebook Twitter