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Qualité de l’air intérieur, les dangers sanitaires des semi-volatils

16/06/2015



Une enquête de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (Oqai) souligne les risques sanitaires posés par les composés organiques semi-volatils (COSV) qui sont particulièrement présents dans les logements. Les jeunes enfants sont les premiers concernés par les risques sanitaires qui peuvent aller jusqu’à des effets sur les systèmes nerveux et immunitaire. L’Oqai a ainsi lancé une enquête dans les écoles dont les résultats devraient être connus en 2017.



Qualité de l’air intérieur, les dangers sanitaires des semi-volatils
Le jeudi 11 juin, l’Observatoire de l’air intérieur (Oqai) a exposé les résultats de son étude sur les composés organiques semi-volatils (COSV). Le site spécialisé Actu-Environnement revient sur ces résultats en soulignant les dangers sur la santé de ces substances chimiques particulièrement présentent dans les intérieurs.

En effet, explique le site, « elles sont issues des matériaux plastiques (phtalates, bisphénol A), des ordinateurs et des textiles d'ameublement (retardateurs de flamme polybromés - PBDE), des produits d'entretien et cosmétiques (muscs de synthèse (galaxolide et la tonalide) et alkylphénols), des traitements insecticides ou anti-poux (pyréthrinoïdes, pesticides organochlorés et organophosphorés). Figurent également les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) provenant des processus de combustion, le triclosan, un antibactérien utilisé dans les produits d'hygiène corporelle, ou encore les PCB (polychlorobiphényles) interdits mais encore présents dans les vieux joints d'étanchéité (ouvrants, revêtements de sol) datant des années 1970. »

Des risques, notamment pour les jeunes enfants

Actu-Environnement explique ensuite que, en raison de leur proximité avec les sols et le contact fréquent entre la main à la bouche, les jeunes enfants sont particulièrement exposés aux risques sanitaires même si toutes les populations doivent être vigilantes.

Citant l’Oqai, le site rapporte que « certains COSV sont suspectés d'avoir des effets sur le système nerveux et le système immunitaire. De plus, certains sont suspectés d'être des perturbateurs endocriniens. »

Inquiète de ces résultats l’Oqai a annoncé qu’elle menait actuellement une campagne de mesure dans les écoles sur « 46 COSV dans le cadre de sa campagne nationale menée dans 600 classes d'écoles maternelles et élémentaires, lancée en 2013. (…) Les résultats de cette campagne sont attendus en 2017 » précise Actu-Environnement.

Lire ici en intégralité l’article du site Actu-Environnement.com
 






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