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Santé : sport et pollens ne font pas bon ménage

30/04/2018



Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) alerte le public sur les risques des épisodes de concentration de pollens. Il est particulièrement demandé aux asthmatiques et aux sportifs d’être vigilants.



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Les personnes asthmatiques ou les joggeurs doivent faire attention, dit le RNSA. Ce Réseau national de surveillance aérobiologiques a en effet lancé un appel à la vigilance en cette période de fortes concentrations de pollens. En région parisienne des niveaux jamais atteints depuis 1993 ont été enregistrés. « Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les personnes allergiques et asthmatiques. Rappelons que l’asthme touche 4 millions de personnes en France. Déjà présents dans l’air du sud de la France, les pollens de graminées devraient arriver à Lyon et à Paris dans les premiers jours de mai. Si le sport – on vous l’a déjà dit au fil de ces chroniques – a des effets positifs sur la santé, et évidemment pour les personnes allergiques, ne faut-il pas ­limiter la pratique sportive lors des pics polliniques ? « Il faut l’adapter », répondent les allergologues » précise Le Monde.

Lorsque l’on court ou qu’on fait du sport, la surventilation implique une inhalation cinq à six fois supérieure à d’habitude. Avec des niveaux records de pollens, les risques sont forcément accrus. « Les symptômes (rhinite, conjonctivite, asthme…) peuvent s’amplifier, jusqu’à aller vers une crise allergique. Il n’est donc pas conseillé de faire du sport à l’extérieur, sauf tôt le matin ou tard le soir, lorsque les concentrations sont moins fortes, surtout lorsqu’il a plu, car les pollens sont à terre. Lors des pics, mieux vaut avoir son bronchodilatateur à portée de main, prendre des antihistaminiques, mettre des lunettes de soleil, un chapeau, pour éviter que les pollens se déposent dans les cheveux et ensuite sur l’oreiller – le mieux est de prendre une douche le soir » lit-on plus loin.

Par ailleurs, et c’est moins connu, les spécialistes conseillent de ne pas non plus pratique la natation. « Présent dans l’eau de la plupart des piscines, le chlore, mélangé aux matières azotées apportées par les baigneurs (sueur, urines, cosmétiques…), produit des chloramines, gaz irritants très volatils qui se répandent dans l’air des piscines » prévient le quotidien.






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