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L’oubli bancaire va passer à 5 ans pour les anciens malades du cancer

Sébastien Arnaud
04/02/2022



Une commission mixte paritaire Sénat et Assemblée nationale a examiné un amendement visant à faire passer de dix à cinq le nombre d’années avant l’oubli bancaire pour les anciens malades du cancer.



Creative Commons - Pixabay
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La promesse de campagne pourrait finalement être tenue. Emmanuel Macon avait promis en 2017 que le délai du droit à l’oubli serait baissé pour les assurances de prêts bancaire des anciens malades du cancer. Il aura fallu attend presque cinq ans pour que cet engagement soit finalement sorti de l’oubli : rien n'avait bougé depuis lors. Mais tout pourrait changer ce jeudi 3 février, alors qu'un amendement en ce sens, porté par l'association RoseUp, sera discuté en commission mixte paritaire entre le Sénat et l'Assemblée nationale. 
Or, l'amendement en question bénéficie d'un soutien de poids: celui du gouvernement, arrivé in extremis mardi. Le ministre de la Santé Olivier Véran a en effet assuré à RoseUp de son soutien personnel, et surtout, de celui du président de la République, Emmanuel Macron pour inscrire cette mesure dans la loi. Une information confirmée par l'entourage d'Olivier Véran à Franceinfo  » note Le Figaro.
 
Dans les faits, si l’amendement est bien validé par le Parlement lors du vote, les anciens malades du cancer n’auront plus à déclarer leur maladie passée à leur assureur pour l’obtention d’une assurance lors d’un dossier de prêt. « Les personnes guéries pourraient ainsi bénéficier plus facilement de prêts bancaires (projet immobilier, achat d'une voiture, création d'entreprise, etc.) et le cas échéant, ne plus se voir imposer de surprimes.
En 2017, RoseUp avait déjà permis la création de ce «droit à l'oubli» en France, en négociant l'inscription dans la loi d'un délai de dix ans après la fin des traitements, au lieu de vingt ans auparavant » ajoute le quotidien qui a interrogé la directrice de l’association.
 
En moins de dix ans, cette association a ainsi obtenu une évolution considérable de l’accès à des prêts - et assurances de ces derniers – pour les anciens malades du cancer. Des progrès que l’association aimerait voir élargis à d’autres pathologies : « nous défendons aujourd'hui le droit des autres malades chroniques tels ceux atteints de diabète ou de HIV, qui, aujourd'hui soignés, ont une espérance de vie égale à celle du reste de la population », explique la responsable de l’association au Figaro.
 
Lire en intégralité l’article et l’interview publiés par Le Figaro






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