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​Sécheresse : la Loire à un niveau historiquement bas

Sébastien Arnaud
25/07/2019



D’après des analyses d’organismes publics, la Loire enregistre des débits historiquement faibles. En un siècle et demi seules deux années ont enregistré des niveaux plus faibles que ceux actuels. Les fortes températures et un déficit de pluie expliquent cette situation exceptionnelle.



Creative Commons - Pixabay
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Il faut remonter à 1949 puis 1870 pour trouver un débit de la Loire plus faible qu’actuellement. En Loire-Atlantique où des observations et évaluations ont été menées par les services publics, il faut remonter à 1976 pour que le fleuve soit à un niveau comparable. 
« Un résultat qui s’explique par un important déficit de pluie associé à des températures élevées. La situation pourrait encore s’aggraver puisque les prévisions météorologiques ne « prévoient pas d’amélioration dans les prochains jours » et parce que « les étiages les plus faibles s’observent généralement fin août » explique 20 Minutes en s’appuyant sur les déclarations de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) des Pays-de-la-Loire. 
 
Ces chiffres historiques ne signifient pas pour autant que les réserves en eau potable sont menacées. Les trois centres de traitement qui puisent dans la Loire exploitent l’eau à des profondeurs qui ne sont pas menacées par la sécheresse actuelle, rassurent les autorités. Pour autant, « Comme 25 autres départements français, la Loire-Atlantique est classée en niveau sécheresse dit de « crise ». Une situation qui concerne la majeure partie de son territoire (bassins-versants de la Logne-Boulogne, de la Brière-Brivet, de la Sèvre et des côtiers bretons), à l’exception de la partie centrale classée en niveau « alerte » » précise 20 Minutes. « Des mesures de restrictions d’eau importantes ont été décidées pour les professionnels, les collectivités et les particuliers. Arroser son jardin est interdit, de même que remplir sa piscine, laver des véhicules, mettre en eau des fontaines dépourvues de circuit fermé, ou encore activer des douches de plage, par exemple. En fait, seuls les prélèvements permettant d’assurer l’exercice des usages prioritaires sont autorisés (santé, sécurité civile, eau potable, salubrité) » ajoute le quotidien gratuit. Et pour ceux qui ne respecteraient pas ces recommandations des amendes jusqu’à 3 000 euros sont prévues. 






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