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Orano poursuit son projet de recyclage de batteries pour véhicules électriques

Sébastien Arnaud
17/10/2022



Le groupe nucléaire Orano a fait le point sur son département recyclage de batteries pour véhicules électriques. Par communiqué, l’entreprise explique notamment s’appuyer sur des partenaires français et internationaux.



Creative Commons - Pixabay
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Avec l’annonce de nouvelles aides à la transition électrique pour les plus modestes et le bannissement progressif des véhicules thermiques, la filière batterie est au cœur des enjeux industriels. Outre la production industrielle et locale, le secteur de l’électrique a besoin d’une filière recyclage efficace. Et le groupe Orano est déterminé à en faire partie. 

« Après le lancement en 2019 du projet de recyclage des batteries pour véhicules électriques baptisé REsolutION1, Orano a signé en juillet 2022 un nouvel accord de partenariat pour la Recherche et Développement (R&D) avec plusieurs laboratoires, universités et industriels internationaux dans le cadre du consortium RESPECT. Ce projet, coordonné par Orano, vise à renforcer la maîtrise des techniques et de la chaine de valeur du recyclage des batteries de véhicules électriques à l'échelon européen. Il est financé par le programme de recherche et d'innovation Horizon Europe à hauteur de 9 millions d'euros, abondé par la Grande-Bretagne et la Suisse » explique par communiqué le groupe, spécialiste du nucléaire.

Pour mettre un pied dans ce secteur qui va exploser, et malgré le fait que ce ne soit pas son cœur de métier, Orano a mise sur des grands partenariats. «  Un second accord de partenariat international a été signé par Orano en mai dernier, où le groupe s'est associé à 18 partenaires de 7 pays dans le cadre du consortium BATRAW, pour développer de nouveaux procédés et technologies de valorisation des métaux d'intérêt (lithium, cobalt, nickel, manganèse) contenus dans les batteries de véhicules électriques. Ce projet fait l'objet d'un soutien financier de la Commission européenne qui a alloué plus 10 millions d'euros de subventions pour son développement. Le projet s'appuiera notamment sur le pilote industriel construit par Orano dans ses nouvelles installations du CIME (Centre d'Innovation en Métallurgie Extractive) sur son site de Bessines-sur-Gartempe dans le Limousin, afin de conduire les essais techniques sur le procédé d'hydrométallurgie, qui permet d'améliorer la purification et la récupération des matériaux d'intérêt contenus dans les batteries » lit-on plus loin.







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