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Omicron, lueur d’espoir en regardant l’Afrique du Sud

Sébastien Arnaud
05/01/2022



Après la vague Omicron, l’Afrique du Sud a levé le couvre-feu qui était en vigueur depuis près de deux ans. Les chiffres et l’expérience du pays confirment que la contagion extrême du variant ne pose pas les mêmes défis sur les hôpitaux.



Creative Commons - Pixabay
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Pour les vagues précédentes on regardait la Chine, l’Italie ou le Royaume-Uni pour savoir ce qui nous attendait. Désormais les regards se portent sur l’Afrique du Sud et le Royaume-Uni. « La nuit de la Saint-Sylvestre a pris des airs de revanche en Afrique du Sud. Comme un pied de nez au monde qui a mis le pays en quarantaine après l’annonce de la découverte d’Omicron le 25 novembre 2021, les autorités sud-africaines ont annoncé la levée du couvre-feu en vigueur depuis vingt et un mois le soir du 31 décembre. Au moment où l’Europe en particulier renoue avec les restrictions sanitaires pour tenter d’endiguer la propagation de ce variant hautement transmissible, seulement une poignée de contraintes sur les rassemblements reste en vigueur en Afrique du Sud » explique Le Monde.

L’expérience sud-africaine, si elle venait à se confirmer en France comme elle semble déjà s’être répétée outre-manche est celle d’une vague plus intense et rapide mais moins sévère. « Le pic de la vague Omicron a officiellement été franchi il y a deux semaines sans que les hôpitaux soient débordés, ont fait savoir les autorités sud-africaines avant d’annoncer la levée du couvre-feu. Impressionnante par le nombre d’infections, la déferlante amorce sa décrue bien plus tôt que les premières vagues : le pic a été atteint deux fois plus rapidement que lors des épisodes précédents. Une conséquence logique de la forte contagiosité du variant, analyse le virologue Alex Sigal, de l’Africa Health Research Institute à Durban, qui étudie les mutations du virus et sa capacité à échapper à la réponse immunitaire : « Les infections montent si rapidement avec Omicron qu’elles ne peuvent que redescendre aussi vite parce que tout le monde est infecté au même moment », explique le chercheur. »

La décrue hospitalière a commencé tandis que le nombre de décès n’a pas atteint les niveaux des précédentes vagues. Des éléments qui devront être confirmés chez nous avant de crier victoire.






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