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Le déploiement de « Mon espace santé » a commencé jeudi 3 février 2022. « Automatiquement créé pour l'ensemble des Français, ce nouveau service public intégrera le dossier médical informatisé de chaque citoyen. Un vieux serpent de mer envisagé depuis le quinquennat de Nicolas Sarkozy, mais jamais mis en place en pratique. Pour le ministère de la Santé, cela annonce une "révolution" au moins aussi importante que l'arrivée de la carte vitale » avance un article du site Les Numériques.
Au début, l’espace ne sera disponible que par son site internet mais pas encore d’application. Nous pourrons y retrouver un historique des données de soins et de consultations. L’Assurance maladie promet que les données seront stockées en toute sécurité. « La "confidentialité" vantée par le ministère est donc sujette à débat, sachant que ce dossier médical en ligne contiendra tous types de documents médicaux, allant des traitements suivis aux allergies médicamenteuses, en passant par les comptes rendus d'opérations, les résultats d'analyses, les dates de vaccination et même les ordonnances. Si l'assuré pourra lui-même ajouter et renseigner des éléments dans cet espace, tous les professionnels de santé habilités seront aussi en mesure d'interagir sur la plateforme. On y trouvera également un agenda pour gérer ses rendez-vous médicaux et une messagerie sécurisée pour échanger avec les professionnels. À terme, la téléconsultation pourrait même s'inviter dans le dispositif » continue l’article précédemment cité.
D’ici l’été prochain, 68 millions de personnes auront donc accès en ligne à leur carnet de santé, enfants compris. Mais le service n’est pas obligatoire et ceux qui veulent s’opposer à sa création doivent manifester leur opposition. En cas de non-réponse au code d’activation qui va être envoyé, l’espace sera automatiquement créé dans un délai de dix jours.
Le processus est bien plus ambitieux que celui du dossier médical partagé (DMP) qui ne compte que 10 millions de comptes, sans que l’on ne connaisse la part d’utilisations réelles.
Au début, l’espace ne sera disponible que par son site internet mais pas encore d’application. Nous pourrons y retrouver un historique des données de soins et de consultations. L’Assurance maladie promet que les données seront stockées en toute sécurité. « La "confidentialité" vantée par le ministère est donc sujette à débat, sachant que ce dossier médical en ligne contiendra tous types de documents médicaux, allant des traitements suivis aux allergies médicamenteuses, en passant par les comptes rendus d'opérations, les résultats d'analyses, les dates de vaccination et même les ordonnances. Si l'assuré pourra lui-même ajouter et renseigner des éléments dans cet espace, tous les professionnels de santé habilités seront aussi en mesure d'interagir sur la plateforme. On y trouvera également un agenda pour gérer ses rendez-vous médicaux et une messagerie sécurisée pour échanger avec les professionnels. À terme, la téléconsultation pourrait même s'inviter dans le dispositif » continue l’article précédemment cité.
D’ici l’été prochain, 68 millions de personnes auront donc accès en ligne à leur carnet de santé, enfants compris. Mais le service n’est pas obligatoire et ceux qui veulent s’opposer à sa création doivent manifester leur opposition. En cas de non-réponse au code d’activation qui va être envoyé, l’espace sera automatiquement créé dans un délai de dix jours.
Le processus est bien plus ambitieux que celui du dossier médical partagé (DMP) qui ne compte que 10 millions de comptes, sans que l’on ne connaisse la part d’utilisations réelles.
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