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Se baigner dans la Seine en 2024, une promesse à 1 milliard d’euros

Sébastien Arnaud
19/06/2018



Anne Hidalgo promet que l’on pourra se baigner dans la Seine d’ici 2024. Une nécessité pour l’organisation des JO cette année mais dont le coût d’environ un milliard d’euros risque de faire grincer les dents.



Creative Commons - Pixabay
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Oui l’eau de la Seine peut être nettoyée pour devenir compatible avec la baignade, mais ça pourrait coûter jusqu’à un milliard d’euros. Aujourd’hui se baigner dans la Seine c’est prendre le risque d’être infecté par les nombreuses bactéries qui la composent. Concrètement, se baigner c’est risquer d’être malade avec des diarrhées ou pire encore. « En réalité, si l'on se basait uniquement sur un temps sec, on ne serait pas très loin de tenir l'objectif de baignade. Le sujet, ce sont les orages, qui dégradent la qualité de l'eau. Nous, on veut faire en sorte que cette qualité reste correcte, peu importe le temps. C'est ce qui est arrivé au bassin de la Villette, et on a réussi à rétablir la situation assez rapidement » explique au Figaro Célia Blauel, maire adjointe en charge des questions d’environnement de la politique de l’eau.

Reste que, pour que les Jeux Olympiques d’été de 2024 se déroulent sans accrocs, il va falloir s’agiter pour que l’eau dans laquelle les athlètes vont s’affronter soit de bonne qualité. La promesse un peu en l’air de Jacques Chirac d’une eau baignable, réitérée par Anne Hidalgo, prend avec les JO une tournure toute particulière. « Et même si cette opération - promise depuis Jacques Chirac en 1988 - semble aujourd'hui « réalisable », selon la mairie, elle a un coût. Même si tout n'a pas encore été budgété, l'intégralité des travaux prévus devrait coûter entre 800 millions et 1 milliard d'euros, selon nos informations. Une douloureuse à la charge de la mairie de Paris, de la région mais aussi de l'État et du contribuable. Néanmoins, ces chiffres pharaoniques sont à comparer avec ceux du Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAPP), qui investit pour près d'un demi-milliard d'euros par an (chiffres 2016) » nous apprend le quotidien national.

Lire en intégralité l’article source sur le site du « Figaro »






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