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10% des missions de gaz à effet de serre en France sont causés par les vacances et les loisirs. A l’échelle mondiale, c’est 5% de ces émissions qui en sont issues. Alors que la tendance est à l’augmentation du nombre de touristes chaque année, cette proportion devrait augmenter. Sauf si des mesures sont prises. Outre le bannissement pur et simple de l’avion pour le tourisme, d’autres pistes existent.
« Pour évaluer les émissions de CO2 d’un voyageur, les scientifiques prennent en compte plusieurs critères. Le taux d’occupation, la source d’énergie, la distance parcourue… Pas toujours facile à comprendre. Des désaccords sont en outre apparus quant à ces méthodes de calcul : doit-on prendre en compte la construction des infrastructures par exemple ? C’est ce qu’affirme notamment une étude menée par deux chercheurs de l’Université de Berkeley aux Etats-Unis, Mikhail Chester et Arpad Horvath, qui prônent l’intégration de la fabrication des véhicules et infrastructures dans les variables concernées. Ainsi, selon ces critères, le train accuserait une hausse de 155% d’émissions de GES, tandis qu’elle ne serait respectivement que de 63 et 31% pour la voiture ou l’aérien. Mais ce calcul ne fait pas l’unanimité » explique Geo en introduction d’un papier dédié à ce sujet .
Le magazine a interrogé deux experts du sujet pour récolter des pistes intéressantes. Jauri kappila, de l’OCDE et Lucas Winkelmann, de Info Compensation Carbone. Les deux spécialistes rappellent qu’il faut commencer par agir sur les taux d’occupation des transports. Que ce soit pour les avions ou les voitures, l’impact par passager est mathématiquement divisé par le nombre de personnes transportés. Ils suggèrent par la même occasion de favoriser l’innovation. Étant donné les tendances dans le secteur du tourisme où l’accès aux voyages est rendu possible à un nombre croissant de personnes, la réponse doit se trouver dans l’efficacité des moyens de transports.
Lire en intégralité l’article de « Géo »
« Pour évaluer les émissions de CO2 d’un voyageur, les scientifiques prennent en compte plusieurs critères. Le taux d’occupation, la source d’énergie, la distance parcourue… Pas toujours facile à comprendre. Des désaccords sont en outre apparus quant à ces méthodes de calcul : doit-on prendre en compte la construction des infrastructures par exemple ? C’est ce qu’affirme notamment une étude menée par deux chercheurs de l’Université de Berkeley aux Etats-Unis, Mikhail Chester et Arpad Horvath, qui prônent l’intégration de la fabrication des véhicules et infrastructures dans les variables concernées. Ainsi, selon ces critères, le train accuserait une hausse de 155% d’émissions de GES, tandis qu’elle ne serait respectivement que de 63 et 31% pour la voiture ou l’aérien. Mais ce calcul ne fait pas l’unanimité » explique Geo en introduction d’un papier dédié à ce sujet .
Le magazine a interrogé deux experts du sujet pour récolter des pistes intéressantes. Jauri kappila, de l’OCDE et Lucas Winkelmann, de Info Compensation Carbone. Les deux spécialistes rappellent qu’il faut commencer par agir sur les taux d’occupation des transports. Que ce soit pour les avions ou les voitures, l’impact par passager est mathématiquement divisé par le nombre de personnes transportés. Ils suggèrent par la même occasion de favoriser l’innovation. Étant donné les tendances dans le secteur du tourisme où l’accès aux voyages est rendu possible à un nombre croissant de personnes, la réponse doit se trouver dans l’efficacité des moyens de transports.
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