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Pollution, et si le transport fluvial était la solution ?

Jean Camier
24/03/2014



Un communiqué du 24 mars de HAROPA-Ports de Paris montre que le fret fluvial en Ile-de-France permet d’économiser 200 000 tonnes de CO2 chaque année. D’après l’institution publique, « l'activité portuaire représente 1 million de camions en moins sur les routes. »



Pollution, et si le transport fluvial était la solution ?
« Chaque année plus de 20 millions de tonnes de marchandises sont opérées sur le réseau portuaire francilien ; moins de camions en circulation sur les routes de la région c'est moins de pollution et moins d'embouteillage » explique HAROPE-Ports de Paris dans son communiqué du 24 mars.

Alors que les débats sur les mesures anti pollution continuent, l’établissement public chargé du développement du fret fluvial en Ile-de-France veut rappeler le potentiel du secteur. « Selon l'éco-comparateur réalisé en partenariat avec l'ADEME Ile-de-France et le Conseil Régional, l'économie de CO2 réalisé chaque année grâce au transport fluvial est de 200 000 tonnes » continue le texte.

Un million de camions en moins sur les routes

Les auteurs veulent que le transport fluvial s’impose, avec le fret ferroviaire, comme une alternative au transport routier. Dans cette optique, indéniablement, le report de l’écotaxe a repoussé les possibilités de croissance.

Le communiqué explique qu’un convoi fluvial peut être chargé de 5 000 tonnes de marchandises ce qui équivaut à 250 camions poids-lourds. Ces calculs amènent à un résultat important en terme de réduction du trafic routier puisque « l'activité portuaire représente 1 million de camions en moins sur les routes ».

Plusieurs pistes de développement sont avancées pour un secteur fluvial qui connaît « une croissance importante » depuis cinq ans. En particulier, deux projets d’infrastructures portuaires. D’abord «  un hôtel logistique sur le port d’Austerlitz dans le 13ème arrondissement de Paris pour le développement d'une logistique urbaine privilégiant l'usage du fleuve et de véhicules de livraison électriques ». Et ensuite, « une plate-forme "Port Seine Métropole" dans les Yvelines, pour assurer une logistique propre des projets de construction du Grand Paris ».

En conclusion, le texte affirme que grâce au cadre HAROPA, union des ports de Paris, Rouen et Le Havre, et donc un accès à la mer, « ces développements trouvent une ampleur nouvelle. »
 






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