RSE Magazine
 
RSE Magazine
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Partager

​Au Muséum d’histoire naturelle, les animaux disparus sont à l’honneur

Sébastien Arnaud
28/06/2021



Tigre à dents de sabre, dodo, pigeon voyageur ou rhytine de Steller sont mis à l’honneur au Museum d’histoire naturelle dans le cadre d’une exposition sur les animaux disparus en « réalité augmentée ».



DR © SAOLA Studio - MNHN
DR © SAOLA Studio - MNHN
C’est tout le paradoxe de l’expression « réalité augmenté ». Car tandis que l’exposition du Muséum d’histoire naturelle promet de montrer des animaux grâce à la technologie, la réalité c’est qu’ils n’existent plus. « Le dodo, avec son grand bec et son corps massif, s’arrête. Il vous regarde, l’air interrogatif. Un impressionnant grand tigre à dents de sabre, dont les canines mesurent près de 28 centimètres, bâille à quelques mètres de votre tête. Une tourte voyageuse aux ailes roses, aussi appelée pigeon migrateur, se pose sur votre main. Toutes ces espèces ont disparu, mais le Muséum national d’histoire naturelle de Paris leur redonne vie, dans le cadre d’une nouvelle exposition en réalité augmentée, qui a ouvert ses portes à la mi-juin et fait désormais partie des installations permanentes » explique Le Monde.

L’utilisation du numérique est particulièrement bien sentie dans cette situation. Car grâce à cette technologie, les visiteurs peuvent réaliser ce que ces animaux éteints nous disent de la fragilité des espèces animales. « Dans l’une des salles de la grande galerie de l’évolution, le projet « Revivre », réalisé en collaboration avec le studio Saola, fait s’animer tour à tour onze espèces modélisées en taille réelle. Une voix, qui conte l’histoire de ces animaux et détaille les raisons de leur disparition, guide la déambulation d’une quinzaine de minutes. Dans ce dispositif, point d’écran entre l’animal et le visiteur, simplement équipé de lunettes. Les hologrammes se superposent au décor naturel de la galerie et les spécimens naturalisés conservent toute leur importance » explique le quotidien.

Présenter sur un panneau ou en photo, cette dizaine d’espèces disparues n’auraient pas la même force pour le public. Et comme souvent dans ce musée, l’idée est surtout de marquer les visiteurs et illustrer les dangers qui menacent la biodiversité et le vivant. Surpêche, braconnage, disparition des habitats naturels, les raisons des extinctions sont souvent du même ordre.
 © SAOLA Studio - MNHN
 






Nouveau commentaire :
Facebook Twitter