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Expatriation : la responsabilité de l’entreprise engagée

Sébastien Arnaud
11/04/2018



L’entreprise quelques obligations vis-à-vis des salariés en poste à l’étranger. Le code du travail oblige à protéger la santé du salarié mais bien d’autres éléments doivent être pris en compte par une société qui est responsable de l’expatriation de son salarié.



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Envoyer des travailleurs à l’étranger implique une logistique et un suivi important par les entreprises. Qu’il s’agisse de zones à risques ou non, l’employeur est responsable de ses salariés et de leur sécurité. « D’après le code du travail, l’employeur a une obligation de protection de la santé physique et mentale de ses salariés. En cas d’incident, sa responsabilité peut être engagée. D’après une étude d’Ipsos Mori, les menaces sécuritaires et les catastrophes naturelles sont aujourd’hui les deux principaux facteurs à l’origine d’une modification de voyage. Et malgré une recrudescence des risques, notamment terroristes, le marché du voyage d’affaires a progressé de 3 % en 2017 en France, selon le cabinet de conseil Epsa » explique La Croix en introduction d’un article sur le sujet.
 
Il y a les obligations légales mais aussi l’attention au bien-être et à la sécurité des collaborateurs. Des outils spécifiques peuvent être mis en place pour proposer de l’assistance de qualité, des assurances performantes en cas de rapatriement et le tout en toute transparence pour rassurer le salarié en sa famille. Prenant l’exemple de la banque CEB et de ses 130 salariés envoyés à l’étranger, La Croix montre que des partenariats sont noués pour s’adapter aux différentes situations : « Le responsable de la sûreté a fait appel à International SOS, un des leaders mondiaux de l’assistance aux expatriés et voyageurs d’affaires. En amont, ­International SOS sensibilise les salariés sur les risques médicaux et les questions de sécurité propres à chaque pays ».

Le meilleur candidat à un poste en dehors de la France ne doit pas nécessairement être un aventurier selon le domaine d’activité. Pour les entreprises qui recrutent leurs collaborateurs sur des critères classiques de formation, de compétences et d’expérience, le choix de l’envoi à l’étranger nécessite une vision plus fine des RH. Pour limiter la prise de risque et par souci du bien-être de ses salariés par des petites trucs simples. « Sur place, le salarié de la CEB peut, s’il le souhaite, se géolocaliser via une application » illustre le quotidien.






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