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Vaccins en Ehpad : la délicate question du consentement

30/12/2020



Après la flambée de commentaires et de questions concernant les mots et le consentement de la première vaccinée anti covid-19 de France, il n’est pas inutile de se pencher sur cet aspect. Il est indispensable par écrit ou par oral pour les personnes conscientes, mais peut aussi être donné par les représentants légaux.



Creative Commons - Pixabay
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Les autorités l’assurent : aucun vaccin ne sera administré sans consentement. Pour le Covid-19 comme pour les autres vaccins, rien n’est obligatoire et les seules contraintes sont celles pour la scolarisation ou les voyages. Mais après les questions excitées concernant les mots de la première vaccinée anti covid-19 de France, la question du consentement se pose. Pour rappel, Mauricette, 78 ans, a été vaccinée le 27 décembre devant les caméras. Et les images ont été abondamment discutées certains y voyant sa surprise d’être vacciné et la preuve qu’elle n’était pas consentante. 

« Le lancement de la grande campagne de vaccination, va concerner dans un premier temps les personnes qui résident en Ehpad ainsi que les soignants dans ces établissements âgés de plus de 65 ans ou considérés comme "à risque". Comme pour l'ensemble de la population, la vaccination ne pourra pas être effectuée sans le consentement de la personne intéressée. Mais, comme le précise le Comité consultatif national d'éthique, saisi par le ministère de la Santé, ce consentement pourra se manifester sous différentes formes, "selon des modalités adaptées à la personne (oral et/ou écrit)". "Dans tous les cas, poursuit ce comité, il faut veiller à faire primer la volonté de la personne, dans la mesure où son état le permet, et ne pas sous-estimer la pression que des tiers pourraient faire peser sur des personnes vulnérables" » explique RTL.

Mais en Ehpad surement plus qu’ailleurs, de nombreuses personnes n’ont plus toute leur tête. Et certains ne sont pas en capacité physique ou psychique de décider. Et comme le consentement est obligatoire, les personnes sous tutelle seront vaccinées avec l’accord de représentants légaux. « Pour ce cas de figure épineux, le Synerpa a demandé, début décembre, qu'un dossier écrit à remplir soit fourni pour permettre de systématiser cette procédure. Ce syndicat des maisons de retraite privées a d'ailleurs demandé que le démarrage de la campagne soit fixé à la mi-janvier, pour recueillir en amont ces accords » conclue RTL.







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