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Humanité et Biodiversité s’insurge contre l’effarouchement des ours

Sébastien Arnaud
04/05/2023



Humanité et Biodiversité lance une campagne pour s’opposer à l’autorisation des moyens sonores visant à effrayer les ours. L’ONG engagée dans la protection de la nature et des animaux estiment que les moyens sont disproportionnés.



Creative Commons - Pixabay
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L’ours dans les Pyrénées a créé une opposition simple. Les bergers sont inquiets, les défenseurs de l’environnement les accusent d’exagérer le péril. Et même lorsqu’il ne s’agit pas d’abattre les animaux ou d’attaques sur des troupeaux ou des hommes, cette opposition demeure. « Le ministère de la transition écologique veut à nouveau autoriser l'effarouchement des ours dans les Pyrénées. Notre association Humanité et Biodiversité, membre de France Nature Environnement, s'oppose vivement à ce dispositif totalement disproportionné au regard de la faible prédation de l'ours et des moyens de protection des troupeaux encore peu généralisés. Dites NON à cette mesure en participant à la consultation publique avant le 21 avril 2023 en étayant votre participation avec les arguments suivants » s’inquiète ainsi Humanité et biodiversité.

L’effarouchement consiste à utiliser des moyens de dissuasion des prédateurs. Que ce soit des bruits ou de la lumière, l’idée est de faire peur aux ours pour les empêcher de s’attaquer au bétail ou aux personnes. « La loi ne permet pas d'utiliser ces moyens à l'encontre de l'ours, espèce protégée. Aussi, l'arrêté soumis à la consultation fixe le cadre dans lequel l'effarouchement sera autorisé de manière dérogatoire à la protection de l'ours. Les moyens de protection lorsqu'ils sont mis en place sont généralement efficaces. Le problème est qu'ils ne sont pas encore généralisés, et leur efficacité et effectivité ne sont pas assez contrôlées. Si le déclenchement de l'effarouchement est conditionné à la mise en place de bergers, de chiens de protection et parcs électrifiés, dans la pratique, des autorisations d'effarouchement sont décidées par des préfets, sous la pression des organisations professionnelles locales » estime le texte de l’ONG.
 

L’association lance même un appel à ses sympathisants pour qu’ils participent à la consultation publique et fasse pencher le non dans la balance en proposant une liste d’arguments à faire valoir. 







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